Jean-Paul II : son blasphème contre le Saint-Esprit et ses victimes spirituelles
17 décembre 2023
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Au n° 6 de sa première encyclique, Redemptor hominis, Jean-Paul II a déclaré ce qui suit :

Jean-Paul II, Redemptor hominis (n° 6), 4 mars 1979 :
« N'arrive-t-il pas parfois que la ferme croyance de ceux qui professent des religions non chrétiennes - qui procède elle aussi de l'Esprit de Vérité opérant au-delà des frontières visibles du Corps mystique - puisse faire honte aux chrétiens, étant souvent si disposés eux-mêmes à douter des vérités révélées par Dieu... »

Il s’agit ici d’une hérésie et d’un blasphème stupéfiants. Jean-Paul II a enseigné que la ferme croyance de ceux qui professent des religions non chrétiennes procède de l'Esprit Saint. Et au cas où quelqu'un voudrait soulever la question de la traduction, nous allons citer la traduction de ce passage par le Vatican lui-même. Elle déclare :

Jean-Paul II, Redemptor hominis (n° 6), 4 mars 1979, vatican.va :
« N'arrive-t-il pas parfois que la fermeté de croyance des membres des religions non chrétiennes - effet elle aussi de l'Esprit de vérité opérant au-delà des frontières visibles du Corps mystique - devrait faire honte aux chrétiens, si souvent portés à douter des vérités révélées par Dieu… »

L'hérésie est évidente ; tout le monde peut le voir. Jean-Paul II enseigne faussement que la croyance en des religions non chrétiennes procède de l'Esprit de Vérité - alors qu'elle procède en réalité de l'esprit de mensonge, le diable. On va rapidement parcourir le texte en latin, dans lequel l'hérésie et le blasphème de Jean-Paul II sont également clairs.

Nonne interdum firma persuasio non christianas religiones profitentium - quae et ipsa procedit a Spiritu veritatis, extra fines aspectabiles Corporis mystici operante - forsitan confundat Christianos, ad dubitandum de veritatibus a Deo revelatis et ab Ecclesia nuntiatis saepe tam proclives ac tam pronos ad infirmanda principia doctrinae moralis et ad aperiendam viam licentiae cuncta in re ethica permittendi ?

  • Dans le texte latin, Jean-Paul II fait référence à la firma persuasio - qui signifie la ferme conviction... ferme persuasion... ou ferme croyance. Il utilise également profitentium, un participe présent génitif qui signifie de ceux qui professent. Il fait donc référence à la ferme croyance ou à la ferme conviction de ceux qui professent. 
  • L'objet du profitentium dans ce passage est les non christianas religiones, c'est-à-dire des religions non chrétiennes. Il fait donc référence à la ferme croyance de ceux qui professent des religions non chrétiennes.
  • Il utilise ensuite le pronom relatif quae, qui signifie Quae s'accorde en contexte avec firma persuasio, de même que le pronom emphatique ipsa (signifiant elle-même). Ainsi, quae et ipsa procedit signifie, qui procède elle aussi.

  • Donc, la croyance ferme de ceux qui professent des religions non chrétiennes procède de qui, selon Jean-Paul II ?
    Selon lui, elle procède a Spiritu Veritatis - c'est-à-dire de l'Esprit de Vérité.

C'est une hérésie totale et en réalité un blasphème contre le Saint-Esprit.  L'Esprit de Vérité ne peut pas être l'auteur d'erreur et il ne conduit pas les gens à croire en une fausse religion, de fausses doctrines, ou un faux dieu. Toutes les religions non chrétiennes sont fausses, et leurs soi-disant dieux sont des démons, selon le Psaume 95:5 et 1 Cor. 10:20.  

Psaume 95:5 - « Parce que tous les dieux des nations sont des démons... »

1 Chroniques 16:26 - « Car tous les dieux des peuples sont des idoles ; mais le Seigneur a fait les cieux. »

 1 Corinthiens 10:20 - « Mais ce qu'immolent les gentils, ils l'immolent aux démons et non à Dieu. Or je désire que vous n'ayez aucune société avec les démons... »

Certains pourraient soulever une faible objection selon laquelle Jean-Paul II n'a fait référence qu'à la croyance ferme en certains aspects des religions non chrétiennes dans lesquelles la loi naturelle est respectée. C'est bien sûr une absurdité sans fondement. Ce n’est pas ce que dit Jean-Paul II. Il fait référence à la croyance ferme de ceux qui professent des religions non chrétiennes.

Une croyance ferme en une religion non chrétienne inclut bien sûr la croyance de la personne en la ou les fausses divinités - et les doctrines fondamentales de cette religion non chrétienne. En effet, l'engagement ferme d'une personne envers une religion non chrétienne découle de sa croyance en les affirmations les plus importantes de cette religion, comme le soi-disant « dieu » qu'elle vénère.  La « croyance » qu’a cette personne en cette religion est inextricablement liée aux fausses doctrines et à l'idolâtrie de cette fausse religion. 

Jean-Paul Il, le blasphémateur, enseigne que le Saint-Esprit inspire la croyance en de faux dieux et de fausses doctrines. 

Nonne interdum firma persuasio non christianas religiones profitentium - quae et ipsa procedit a Spiritu veritatis, extra fines aspectabiles Corporis mystici operante - forsitan confundat Christianos, ad dubitandum de veritatibus a Deo revelatis et ab Ecclesia nuntiatis saepe tam proclives ac tam pronos ad infirmanda principia doctrinae moralis et ad aperiendam viam licentiae cuncta in re ethica permittendi ?

  • Dans ce contexte, Jean-Paul II utilise également operante, un participe présent ablatif au masculin singulier, qui signifie opérant ou travaillant.

  • Operante s'accorde en contexte avec Spiritu, un nom masculin singulier au cas ablatif. 

Ainsi, Jean-Paul II enseigne directement que la croyance ferme de ceux qui professent des religions non chrétiennes procède, elle, de l'Esprit de Vérité opérant ou travaillant. Il s’agit d’une hérésie flagrante et indéfendable. C’est une preuve supplémentaire que Jean-Paul II était un antipape non catholique manifestement hérétique. 

Il ne nous serait pas nécessaire de citer l'enseignement catholique pour réfuter son hérésie. La fausseté de l'affirmation de Jean-Paul II devrait être évidente.

Cependant, considérez que lors du deuxième concile d'Orange en 529 sur la grâce, il a été enseigné que les hommes ont besoin de l'illumination et de l'inspiration du Saint-Esprit pour accepter la vérité relative au salut éternel, et donc pour une croyance ferme en la vraie foi.  

Deuxième concile d'Orange, 529, can. 7 :
« Si quelqu'un affirme qu'il peut par la seule force de la nature concevoir, comme il convient, une bonne pensée touchant le salut de la vie éternelle ou la choisir ou donner son assentiment à la prédication du salut de l'Evangile, sans l'illumination et l'inspiration du Saint-Esprit… il est trompé par un esprit d'hérésie… »[1]

Ainsi, la croyance ferme dans la vraie foi procède d'une inspiration du Saint-Esprit. Jean-Paul II, cependant, a enseigné que l'inspiration du Saint-Esprit est accordée aux non-chrétiens afin qu'ils croient fermement aux religions non chrétiennes et aux faux dieux. C'est une hérésie et un blasphème ! 

Comme l'a déclaré le pape Léon XIII dans son encyclique Providentissimus Deus de 1893, à propos de l'inspiration du Saint-Esprit :

Pape Léon XIII, Providentissimus Deus, 1893 :
« Tant s’en faut qu’aucune erreur puisse s’attacher à l’inspiration divine, que non seulement celle-ci par elle-même exclut toute erreur, mais encore l’exclut et y répugne aussi nécessairement que Dieu, souveraine vérité, ne peut être l’auteur d’aucune erreur. Telle est la croyance antique et constante de l’Église… »[2]

Considérez également à quel point Jean-Paul II a été précis dans l’énonciation de son blasphème. Comme nous l'avons mentionné, il utilise quae et ipsa, ce qui signifie qui elle aussi. Il utilise le pronom emphatique ipsa pour exprimer très clairement son blasphème scandaleux.

De même, il ne se contente pas de dire qu'une sorte de sentiment positif à l'égard d'une religion non chrétienne provient de l'Esprit de Vérité, ce qui serait une horrible déclaration en soi. Mais il se réfère très spécifiquement à la croyance ferme de ceux qui professent des religions non chrétiennes. C'est comme si, avec une malice diabolique, il voulait enseigner son hérésie de manière très spécifique, afin que ceux qui l'honorent plus tard puissent être condamnés pour l'avoir fait. C'est cohérent avec son modus operandi. Il voulait se moquer du Saint-Esprit. C'était tout son point.

Le 4 février 2019, l'antipape François a fait des vagues et a été critiqué à juste titre pour avoir enseigné une hérésie similaire dans une déclaration en commun avec un imam. Dans cette déclaration, François et l'imam affirmaient que les diversités de religion étaient la volonté de Dieu. 

François et le Grand Imam d'Al-Azhar, Documentation sur la fraternité humaine pour la paix dans le monde et la coexistence, 4 février 2019 :
«
Le pluralisme et les diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine, par laquelle Dieu a créé les êtres humains. »

La déclaration de François était manifestement une hérésie et équivalait à l'apostasie. Il n'enseignait pas seulement que Dieu tolère la diversité des religions, mais que Dieu veut positivement la diversité des religions, puisque dans la même phrase François a fait référence à la façon dont Dieu a voulu la différence des sexes.

Eh bien, comme nous venons de le voir, l'antipape Jean-Paul II avait déjà enseigné officiellement le même genre d'hérésie dans sa toute première encyclique. Pourtant, il y a d'innombrables faux tradis trompés qui pensent que François est horrible - et ils ont raison sur ce point - mais ils pensent que Jean-Paul II était un « saint ». C'est un aspect essentiel de la tromperie de la fin des temps et de l'honneur accordé à l'image de la Bête.

Apocalypse 13:14 - « ... elle séduisit ceux qui habitaient sur la terre... disant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui a reçu une blessure du glaive, et qui a conservé la vie. »

Il convient également de noter que dans la même section de son encyclique hérétique Redemptor hominis, Jean-Paul II enseigne que le rapprochement avec les représentants des religions non chrétiennes doit se faire par le biais d'activités telles que la prière en commun.

« Même si c'est d'une autre manière et avec les différences qui s'imposent, il faut appliquer les réflexions précédentes à l'activité qui tend au rapprochement avec les représentants des religions non chrétiennes et qui s'exprime par le dialogue, les contacts, la prière en commun, la recherche des trésors de la spiritualité humaine, car ceux-ci, nous le savons bien, ne font pas défaut aux membres de ces religions. N'arrive-t-il pas parfois que la fermeté de la croyance des membres des religions non chrétiennes - effet elle aussi de l'Esprit de vérité opérant au-delà des frontières visibles du Corps mystique - devrait faire honte aux chrétiens, si souvent portés à douter des vérités révélées par Dieu... » 

C'est un faux enseignement et une approbation officielle du péché mortel. L'Église, par l'intermédiaire des vrais papes, interdit la prière en commun avec les représentants des religions non chrétiennes.

Pape Pie XI, Mortalium animos, 6 janvier 1928, condamnant les rassemblements interreligieux :
« En conséquence, ils tiennent des congrès, des réunions, des conférences fréquentés par un nombre assez considérable d'auditeurs ; ils invitent aux discussions tous les hommes indistinctement, les infidèles de toute catégorie, les fidèles du ChristDe pareils efforts n'ont aucun droit à l'approbation des catholiques, car ils s'appuient sur cette opinion erronée que toutes les religions sont plus ou moins bonnes et louables… Outre qu'ils s'égarent en pleine erreur, les tenants de cette opinion repoussent du même coup la religion vraie ; ils en faussent la notion… Il est donc parfaitement évident que c'est abandonner entièrement la religion divinement révélée que de se joindre aux partisans et aux propagateurs de pareilles doctrines. »

 L'enseignement officiel de Jean-Paul II selon lequel il faut la prière en commun avec les représentants de religions non chrétiennes est une preuve supplémentaire qu'il n'a pas professé la vraie foi et que, par conséquent, il ne peut pas être considéré comme un membre de l'Église catholique ou un pape valide.

Pape Pie XII, Mystici Corporis Christi, 29 juin 1943 :
« … seuls font partie des membres de l'Église ceux qui ont reçu le baptême de régénération et professent la vraie foi… »[3]

 L'hérésie et le blasphème qu’a exprimés Jean-Paul II contre le Saint-Esprit à l'égard des religions non chrétiennes ont été illustrés tout au long de son anti-papauté par ses actes répétés mortellement peccamineux : l'abomination d'Assise, ses nombreuses hérésies et expressions d'indifférentisme religieux, ses éloges répétés envers des fausses religions, etc. 

Il existe de nombreuses personnes qui se croient des catholiques informés, traditionnels ou conservateurs, mais qui considèrent l'apostat non-catholique Jean-Paul II comme un saint. Ils sont totalement trompés. En le considérant comme un saint, ayant même une connaissance de base de son indifférentisme religieux ou de ses actes connexes, ils s'impliquent dans un péché mortel et un rejet de la foi catholique.

Il s'agit d'un aspect essentiel de la tromperie apocalyptique et de la prophétie sur la bête de la fin des temps, ainsi que de l'honneur accordé à l'image du roi romain païen qui est blessé - c'est-à-dire l'Antéchrist.

Apocalypse 13:3 - « Et je vis une de ses têtes [c'est-à-dire, un des sept rois de Rome associés avec la Prostituée de Babylone, voyez Apo. 17] comme blessée à mort ; mais cette plaie mortelle fut guérie. Aussi toute la terre émerveillée suivit la bête. »

Apocalypse 13:14 - « ... elle séduisit ceux qui habitaient sur la terre... disant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui a reçu une blessure du glaive, et qui a conservé la vie. »

En fait, compte tenu de son identité, il est logique que l'antipape Jean-Paul II ait choisi de blasphémer le Saint-Esprit dans sa toute première encyclique. Dans la même encyclique, il a également défini le christianisme et l'Évangile comme l'émerveillement pour l'homme !  C'est, bien sûr, un blasphème antéchrist.

Il est aussi très intéressant de noter que Jean-Paul II utilise le terme « Esprit de Vérité » dans ce contexte pour désigner le Saint-Esprit. Nous croyons que ce qu’il fait ici, c’est de mettre délibérément en relief le blasphème de sa part.

Le terme Esprit de Vérité vient de Jean 16 où le vrai Christ fait référence au Saint-Esprit comme l'esprit de vérité qui guidera les Apôtres et son Église dans toute la vérité. Il fait donc référence à l'Esprit qui conduit les gens au christianisme. 

Jean 16:13 - « Quand cet Esprit de vérité sera venu, il vous enseignera toute vérité… »

Pourtant, l'Antéchrist, l'image de la bête de la fin des temps, Jean-Paul II dans sa toute première encyclique, s'est assuré d'enseigner que l'Esprit de Vérité guide les gens afin qu’il croient en le anti-christianisme, les fausses religions du diable. 

C'est aussi pourquoi Jean-Paul II, dans sa première homélie, a déclaré que l'affirmation de Matthieu 16:16, où saint Pierre dit à propos de Jésus :  Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ; s'applique à la vérité sur l'homme.

Jean-Paul II, Première homélie, 22 octobre 1978 :
« Vous tous qui avez déjà la chance inestimable de croire, vous tous qui encore cherchez Dieu, et vous aussi qui êtes tourmentés par le doute, veuillez accueillir encore une fois, aujourd’hui et en ce lieu sacré, les paroles prononcées par Simon Pierre. Ces paroles contiennent la foi de l’Église. Elles contiennent la vérité nouvelle bien plus, la vérité ultime et définitive sur l’homme : le fils du Dieu vivant. “Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant !”»[4]

 C'est une hérésie et un blasphème de l'Antéchrist !

Parmi les faux tradis ou faux conservateurs trompés qui considèrent l'antipape Jean-Paul II comme un saint, on peut citer : Michael Voris et « Church Miltant », les soi-disant prêtres de la Fraternité Saint-Pierre ; les gens de EWTN ; le soi-disant « Catholic Answers » ; Mark Goring ; Michael Matt ; Taylor Marshall ; Saint Benedict Center ;  LifeSiteNews ; et bien d'autres encore.

Bien qu'ils affirment certaines choses véritables, tous ces gens sont, malheureusement, de faux enseignants sur le chemin de l'enfer. Ils sont dans l'obscurité et impliqués dans le péché mortel et le rejet du premier commandement pour avoir vénéré un hérétique et un apostat notoirement mauvais qui a embrassé l'idolâtrie, a blasphémé le Saint-Esprit, a enseigné l'indifférentisme religieux et le faux œcuménisme, a enseigné le salut universel, a enseigné que l'homme est Dieu, et bien plus encore. Toutes ces choses sont documentées dans notre travail.

Si vous entendez quelqu'un qui pense que Jean-Paul II était un saint ou une bonne personne, sachez que celui-là est dans l'obscurité. Mais François a solennellement « canonisé » Jean-Paul II. Donc, la seule façon de rejeter avec cohérence Jean-Paul II pour l'homme perfide qu'il était (ce qu’on doit faire), c’est de rejeter François également comme un antipape non-catholique, tel qu'il est définitivement.

C'est pourquoi il est nécessaire d'embrasser la position sédévacantiste, la véritable position catholique à cette heure de la Grande Apostasie.

St Robert Bellarmin, De Romano Pontifice, II, 30 : « Un pape qui est un hérétique manifeste cesse automatiquement (per se) d'être le pape et la tête, de la même façon qu'il cesse automatiquement d'être un chrétien et un membre du corps de l'Église. C’est pourquoi il peut être jugé et puni par l’Église. C'est l’enseignement de tous les anciens Pères, qui enseignent que les hérétiques manifestes perdent immédiatement toute juridiction. »

St Robert Bellarmin : « Ce principe est très certain. Le non-chrétien ne peut en aucun cas être pape, comme l'admet lui-même Cajetan (lib. c. 26). La raison en est qu'il ne peut pas être la tête de ce dont il n'est pas un membre ; or celui qui n'est pas chrétien n'est pas membre de l'Église, et un hérétique manifeste n'est pas un chrétien, comme l'enseignent clairement St Cyprien (lib. 4, Epist. 2), St Athanase (ser. 2 cont. Arian.), St Augustin (lib. De Grat. Christ. cap. 20), St Jérôme (contra Lucifer) et d'autres ; par conséquent l'hérétique manifeste ne peut pas être pape. »

St François de Sales (17e siècle), Docteur de l'Église : « ... Or, quand il [le pape] est hérétique exprès, ipso facto, il tombe de son grade hors de l’Église... »

St Antonin (1459) : « Dans le cas où le pape deviendrait un hérétique, il se trouverait, par ce fait seul et sans aucun autre jugement, séparé de l’Église. Une tête séparée du corps ne peut, tant qu’elle reste séparée, être la tête du même corps dont elle a été coupée. Un pape qui serait séparé de l’Église par l’hérésie, par conséquent, cesserait par ce fait seul d’être la tête de l’Église. Il ne pourrait pas être un hérétique et rester pape, car, puisqu’il est en dehors de l’Église, il ne peut pas posséder les clefs de l’Église. »

Pape Paul IV, Cum ex apostolatus officio, 15 fev. 1559 :
« ... pour que Nous ne soyons jamais témoin de "l'abomination de la désolation dans le lieu saint" annoncée par le prophète Daniel... Nous décidons, statuons, décrétons et définissons : si jamais il advient qu'un évêque... avant leur promotion ou leur élévation au cardinalat ou au souverain pontificat, ont dévié de la foi catholique ou bien sont tombés dans quelque hérésie... la promotion ou l’élévation, même si cette dernière a eu lieu avec l'assentiment unanime de tous les cardinaux, est nulle, invalide, vaine... »

C'est également la raison pour laquelle la documentation que nous avons produite il y a 15 ou 20 années sur la base de recherches approfondies, qui expose en détail les hérésies de Jean-Paul II, Benoît XVI et des autres antipapes de Vatican 2, est cruciale.  Les personnes qui ne sont pas familières avec ces faits et ces présentations sont, dans de nombreux cas, tout simplement ignorantes de ce qu'elles doivent savoir pour avoir une compréhension fondamentale et correcte de la situation actuelle.

Cette situation est que Rome a perdu la foi et est devenue le siège de l'Antéchrist, conformément à la prophétie et que la secte Vatican II n'est pas l'Église catholique mais la contre-église prophétisée de la fin des temps, la Prostituée de Babylone.

Notre Dame de La Salette, 19 septembre 1846 :
« Rome perdra la foi et deviendra le siège de l'Antéchrist. »

Apocalypse 17:4-5 - « La femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, parée d'or, de pierres précieuses et de perles, ayant en sa main une coupe d'or pleine de l'abomination et de l'impureté de sa fornication. Et sur son front un nom écrit : Mystère ; la grande Babylone, la mère des fornications et des abominations de la terre. »           

La bête païenne romaine est reparue et a pris possession des structures physiques de l'Église catholique, ce qui accomplit directement la prophétie apocalyptique sur le retour de la bête qui était.

Apocalypse 18:2 - « Il [l'ange] cria d'une voix forte : “Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de démons, une prison pour tout esprit immonde, une prison pour tout oiseau immonde et détestable, ainsi qu’une prison pour toute bête immonde.” »

 la bête = Rome païenne

 Apocalypse 17:8 - « Et les habitants de la terre, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie, s'étonneront en voyant la bête, parce qu'elle était, et qu'elle n'est plus, et qu'elle reparaîtra. »

C'est aussi la raison pour laquelle tant de faux conservateurs et de faux tradis sont choqués et se trouvent dans un état d'émerveillement et de stupéfaction face à ce qui se passe à Rome. C’est prophétisé dans l'Apocalypse. Ils s'étonneront parce qu'ils verront la bête, c'est-à-dire Rome païenne, qui s'est opposée à l'Église ancienne, puis a été remplacée par l'Europe chrétienne et reparaît à la fin des temps.

L'Église catholique, la seule véritable Église du Christ nécessaire pour le salut, existe toujours - dans un reste de catholiques authentiques et traditionnels.

Notes :

[1] Denzinger 377.

[2] Lettres apostoliques de S. S. Léon XIII, encycliques, brefs, etc., T. III, Paris, A. Roger et F. Chernoviz, Éditeurs, p. 237.

[3] Site internet du Vatican, Mystici Corporis Christi, lettre encyclique de sa Sainteté le pape Pie XII sur le Corps mystique de Jésus-Christ et sur notre union en lui avec le Christ, extrait le 24 septembre 2023.
https://www.vatican.va/content/pius-xii/fr/encyclicals/documents/hf_p-xii_enc_29061943_mystici-corporis-christi.html

[4] Site internet du Vatican, Homélie de Jean-Paul II, Place Saint-Pierre, Dimache 22 octobre 1979, extrait du 24 septembre 2023.
https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/1978/documents/hf_jp-ii_hom_19781022_inizio-pontificato.html

 

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