Faustine et la Miséricorde Divine – une tromperie
2 septembre 2023
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Frère Michael Dimond, O.S.B.

L'une des plus grandes dévotions de la secte Vatican II est la soi-disant « Dévotion à la Miséricorde Divine ». On estimait à plus de 100 millions le nombre de personnes qui suivaient la dévotion à la Miséricorde Divine en 2010. 

« L'auteur et prêtre Benedict Groeschel estime modestement à plus de 100 millions le nombre de catholiques adeptes de la dévotion à la Miséricorde Divine en 2010. »

Cette dévotion a été écrite par Sœur Faustine Kowalska, décédée à Cracovie, en Pologne, en 1938.

Faustine a affirmé que cette dévotion lui était donnée par Jésus au cours de fréquentes conversations qu'elle prétendait avoir avec lui lorsqu'elle était religieuse dans les années 1930. Faustine a consigné ces conversations dans son journal. Ce journal consiste essentiellement en plus de 600 pages d'écrits de Faustine à propos de la façon dont elle dit aimer Dieu, de ses affirmations concernant la façon dont Dieu l'aime, et de la façon dont elle est grande et sainte selon Jésus.

Le directeur spirituel de Faustine mentionne que ses messages ont été reçus par :

« … des visions, des illuminations, et qu’elle entendait des voix intérieures... »[1]

Faustine a également dit :

« Mes visions sont purement intérieures... »[2]

Faustine affirme que Jésus voulait spécifiquement que les gens aient confiance en sa miséricorde.  Et pour y parvenir, Jésus donnait au monde le chapelet de la Miséricorde Divine et l'image de la Miséricorde Divine. Faustine a également dit que Jésus voulait que la fête de la Miséricorde Divine soit célébrée le premier dimanche après Pâques. Nous aborderons le chapelet de la Miséricorde Divine, son image, et sa fête plus loin dans cette vidéo.

Avant d'aborder ce qu’a dit Jésus selon Faustine, voici ce qu’a dit Faustine à propos d'elle-même.

« Il y a des moments de compréhension intérieure que me donne Jésus, et alors tout ce qui existe sur la terre est à mon service : mes amis et mes ennemis, le succès et l’adversité. Tout doit, bon gré, mal gré, être à mon service. »[3]

Selon Faustine, tout doit être à son service. C'est une affirmation scandaleuse.

« ... mon esprit est comme un éclair. Je pénètre avec une grande facilité tous les mystères de la foi. »[4]

« Je ne voudrais pas même échanger de place avec un Séraphin la manière dont Dieu me donne la connaissance intérieure de lui-même. Mon union intérieure avec lui… est telle qu’aucune créature ne peut la comprendre. »[5]

Faustine s'est également vantée en disant :

 « ma sainteté… »[6]

« … mon âme a été soudain saisie de l’immense désir que, chez nous aussi, il y ait une sainte, et je me suis mise à pleurer comme un enfant, en me demandant pourquoi il n’y avait pas de sainte chez nous…  Et j'ai recommencé à pleurer. Le Seigneur m'a dit : “Ne pleure pas : la sainte, c’est toi.” »[7]

Comment Faustine aurait-elle su qu'aucune des autres sœurs de son Ordre n'était sainte ? Jésus apparaîtrait-il à quelqu'un pour lui dire : « la sainte, c’est toi » ? Ou bien est-il beaucoup plus probable que c’était le diable se faisant passer pour Jésus qui ait dit cela, afin de gonfler la personne d’orgueil ?

« … tu es bien sainte. Je le ferai bientôt moi-même paraître en toi, et elles prononceront ce même mot : “sainte”… »[8]

Faustine consigne ici un rêve qu'elle a fait et dans lequel elle aurait parlé à sainte Thérèse. Elle y demande à Sainte Thérèse :

« “Est-ce que serai-je une sainte ?”

Elle m’a dit :

“Oui, vous serez une sainte.”

“Mais, ma chère petite Thérèse, est-ce que je serai une sainte comme toi, sur les autels ? »

Oui, tu seras une sainte comme moi...” »[9]

Remarquez que Faustine ne veut pas seulement être une sainte, mais une sainte reconnue dans ce monde.

« Peu avant sa mort, Sœur Faustine s’est levée un peu, a fait signe à la mère supérieure de s'approcher et lui a dit : “Le Seigneur Jésus veut m’élever et me faire sainte.” »[10]

Message de Faustine le 8 janvier 1937 :

« Jésus, je t’en supplie par l’inconcevable puissance de ta miséricorde, que toutes les âmes qui mourront aujourd'hui échappent au feu de l'enfer, même si ce sont les âmes des plus grands pécheurs... Jésus m'a serrée sur son cœur et m'a dit : “Ma fille bien-aimée, tu as bien compris la profondeur de ma miséricorde. Je ferai comme tu me le demandes…” »[11]

Selon ce message, Jésus sauvera toutes les âmes qui sont mortes ce jour-là, parmi lesquelles, il y avait certainement des catholiques en état de péché mortel, des protestants, des musulmans, des juifs, des bouddhistes, des athées, etc.  Mais, selon ce message, Jésus a confirmé qu'il les sauverait toutes - même si elles ne s’étaient pas converties à la seule vraie foi catholique et qu'elles n'étaient pas en état de grâce.

Pape saint Grégoire le Grand, cité dans Summo iugiter studio, 590-604 :
« La sainte Église universelle enseigne que Dieu ne peut être véritablement adoré que dans son sein : elle affirme que tous ceux qui sont en dehors d’elle ne seront point sauvés… »

Cela contredit de fond en comble l'enseignement catholique et le dogme infaillible Hors de l'Église catholique pas de salut.

Pape Léon XII, Ubi primum, 1824 :
« Il est impossible au Dieu véritable ─ la Vérité même, le meilleur, le plus sage Dispensateur, et le Rémunérateur des hommes bons ─ d’approuver toutes les sectes qui professent de faux enseignements souvent incompatibles et contradictoires entre eux, et de conférer à leurs membres des récompenses éternelles... par foi divine nous tenons un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême... C'est pourquoi nous professons qu'il n'y a pas de salut en dehors de l'Église. »

Faustine prétend également que Jésus lui a dit ces autres choses :

« Ma fille, tout ce qui existe est à toi. »[12]

« Fais ce que tu veux, distribue des grâces comme tu veux, à qui tu veux et quand tu veux. »[13]

« C'est pourquoi je suis descendu de mon trône, afin de goûter le fruit de ta miséricorde. »[14]

« Dans la petite grappe des élus, tu es un grain très doux. Je désire que le suc qui circule en toi se transmette aux autres âmes. »[15]

« Tu es mon épouse pour l’éternité. Ta pureté doit être plus grande que celle des anges, car avec aucun ange je n’ai de relation aussi étroite qu’avec toi. »[16]

« Je vois que ton amour est si pur et si sincère que je te donne la primauté entre les vierges ; tu es l’honneur et la gloire de ma Passion. »[17]

« Je désire que ma miséricorde se répande sur le monde entier en passant par ton cœur… Tu connais tout l’abîme de ma miséricorde. »[18]

Dieu désire que sa miséricorde se répande sur le monde entier en passant par le cœur de Faustine. On dirait que le cœur de Faustine est un substitut du cœur immaculé de Marie.

« Qu’elles le sachent ou non, qu’elles le veuillent ou non, sache-le encore, ma fille, toutes les créatures accomplissent toujours ma volonté. »[19]

C'est un fait que toutes les créatures n'accomplissent pas toujours la volonté de Dieu. Si c'était le cas, tout le monde serait sauvé :

Car Dieu veut que « tous les hommes soient sauvés, et viennent à la connaissance de la vérité. » (1 Tim. 2:4).

Luc 7:30 - « Mais les pharisiens et les docteurs de la loi méprisèrent le dessein de Dieu sur eux, ne s’étant point fait baptiser par Jean. »

« Ma fille, si tu le veux, je créerai à l'instant un monde nouveau, plus beau que celui-ci, et tu y vivras le reste de tes jours. »[20]

« Avec aucune autre âme je ne m’unis aussi étroitement qu’avec toi... »[21]

« C'est pourquoi je m'unis à toi plus étroitement qu'à aucune autre créature. »[22]

Padre Pio était ordonné depuis 25 ans au moment de ce message. Cette sœur était plus étroitement unie à Dieu que l’était Padre Pio ? Je ne le crois pas. De même, pourquoi Notre-Seigneur aurait-il besoin de dire à une personne qu'elle avait une relation plus étroite avec lui que l’avaient toutes les autres personnes dans le monde ?

« Dis à la mère générale de compter sur toi comme la plus fidèle des filles de l’Ordre. »[23]

Pourquoi faudrait-il dire à la mère générale que Faustine est la personne la plus fidèle ? Notre-Seigneur aurait pu le dire directement à la mère générale s'Il voulait qu'elle le sache. De plus, Faustine pourrait prouver qu'elle est la plus fidèle par ses actions.

« J'ai entendu ces paroles : Si tu ne me liais pas les mains, j’enverrais beaucoup de châtiments sur la terre. Ma fille, ton regard désarme ma colère. Bien que ta bouche soit muette, tu me lances un appel si puissant que tout le ciel en est bouleversé. Je ne peux fuir devant ta demande… »[24]

« … chacune de tes émotions se reflète dans mon cœur. Mon regard repose sur toi avec bienveillance, avant de se tourner vers les autres créatures. »[25]

« … c’est pour toi que je retiendrai la main qui punit, c’est pour toi que je bénis la terre. »[26]

« … je vois ton amour si pur, plus pur que celui des anges… Je bénis le monde entier pour toi. »[27]

« Pour toi, je bénis le pays tout entier. »[28]

C'est peu après ces messages que la Seconde Guerre mondiale a commencé et que la Pologne a été envahie. Le Seigneur n'a donc pas béni le monde, mais a puni la Pologne et le monde, tel qu’il avait été prédit à Fatima, à cause des péchés des hommes et du fait que les papes de l'époque ont manqué de consacrer la Russie au Cœur Immaculé de Marie.

« … plus le pécheur est grand, plus il a droit à ma miséricorde… Qui a confiance en ma miséricorde ne périra pas… »[29]

Faustine a réitéré ce message à plusieurs reprises dans son Petit journal :

« … plus grand est le pécheur, plus il a droit à la miséricorde divine. »[30]

« … ne crains rien, chère âme, qui que tu sois : plus grand est le pécheur, plus il a droit à ta miséricorde, Seigneur. »[31]

« Au moment où je me suis agenouillée pour barrer ma propre volonté, comme le Seigneur me l'a ordonné, j'ai entendu dans mon âme cette voix : “À partir d'aujourd'hui, ne crains pas le jugement de Dieu, parce que tu ne seras pas jugée.” »[32]

D'après cela, Faustine n'a pas à craindre le jugement de Dieu. Mais la Bible dit que tout le monde sera jugé. 

Hébreux 9:27 - « … il est arrêté que les hommes meurent une fois, et qu’ensuite ils sont jugés... »

« Les âmes qui propagent la vénération de ma miséricorde, je les protège durant toute leur vie, comme une tendre mère son nourrisson, et, à l'heure de la mort, je ne serai pas pour elles un Juge, mais le Sauveur miséricordieux... heureuse l'âme qui, sa vie durant, s'est plongée dans la source de la miséricorde, parce que la justice ne l’atteindra pas. »[33]

Faustine mentionne également qu'elle a baptisé une femme juive (qui n'a exprimé aucun désir d'être baptisée) alors que la femme perdait connaissance et mourait. Faustine prétend avoir vu l'âme de cette femme monter au ciel. C'est faux, car si quelqu'un baptise une adulte juive inconsciente alors qu'elle ne veut pas être baptisée, ce « baptême » n'est donc pas valide. Les personnes ayant atteint l'âge de raison doivent désirer le baptême pour qu'il soit valide.

Faustine dit en une autre occasion :

« Et l'Hostie est sortie du tabernacle et s’est posée dans mes mains, et moi, pleine de joie, je l’ai remise dans le tabernacle.

La même chose s’est produite une seconde fois, et j’ai refait la même chose, mais [c’est arrivée] la troisième fois… »[34]

« Mais pendant que j’avais l’Hostie dans les mains, j’ai ressenti un tel élan d’amour que durant toute la journée, je n’ai pas pu manger ni revenir à moi. »[35]

« Et j'ai entendu ces paroles venant de l’Hostie : “Je désirais reposer dans tes mains et pas seulement dans ton cœur.” »[36]

L'hostie a volé à plusieurs reprises dans la main de Faustine, et Notre-Seigneur aurait dit qu'il désirait se reposer dans ses mains. S'agit-il de tentatives du Diable pour faire accepter la communion dans la main avant la religion Vatican II, qui promeut une telle pratique diabolique ? Les mains d'un prêtre sont également consacrées pour l’administration de l'Eucharistie.

Il est intéressant de noter que le soi-disant « Père » Chris Alar, qui est probablement le plus grand promoteur de la dévotion à la Miséricorde Divine au monde, souligne ici à juste titre certains des problèmes posés par la « communion dans la main ».

[ « Père » Alar :] Savez-vous qu'il n'y a aucune preuve qu’aucun des premiers papes ait autorisé la sainte Communion dans la main ! Dans le prophète Ezéchiel (chapitre 2, verset 8), nous lisons : « Ouvre la bouche et mange ce que je te donnerai. » Qui parle ? Dieu. Et dans les Psaumes ? Psaume 80 : « Élargis la bouche, je la remplirai. »  Je la remplirai, pas vous ! 

Saint Thomas d'Aquin dit… il fait référence à la pratique consistant à recevoir la sainte Communion uniquement sur la langue !  Il affirme qu’il n’appartient qu’au prêtre ordonné de toucher le corps du Seigneur !  Voici les paroles qu'il dit dans la Summa theologiae, pt. III, 82. En effet : « … par respect pour ce sacrement, il n’est touché par aucune chose à moins qu’elle n’ait été consacrée... » Seul le consacré le touche… « Ainsi, on consacre le corporal et le calice… »

Vous êtes-vous jamais demandé pourquoi, lors d'une ordination, on consacre le calice ? Vous êtes-vous jamais posé cette question ? Pourquoi ne consacre-t-on pas les burettes ? Pourquoi consacre-t-on le calice ? Parce qu'il touche Notre-Seigneur. Le calice est donc consacré. Et il dit ceci : « Aussi, on consacre le corporal et le calice, aussi bien que les mains du prêtre qui doivent toucher ce sacrement. Il n’est donc pas permis à aucun autre de le toucher, sinon dans le cas de nécessité, par exemple, s’il tombait à terre, ou pour quelque autre cause urgente. »

Le problème pour ce soi-disant « prêtre », c‘est que Faustine a affirmé que Jésus voulait reposer dans ses mains, ce qui contredit ce qu'il dit.

« … j'ai vu sur l'autel l’Enfant Jésus qui tendait ses petits bras vers le prêtre avec tendresse et joie, mais peu après le prêtre a saisi ce bel Enfant dans ses mains, l’a rompu et l’a mangé tout vivant. J’ai d’abord ressenti une grande aversion pour ce prêtre à cause de la manière dont il avait agi envers Jésus, mais j’ai été aussitôt éclairée sur ce sujet et j’ai su que ce prêtre était très agréable à Dieu. »[37]

Certains confesseurs de Faustine et un grand nombre de sœurs de sa communauté se sont demandé si Jésus parlait vraiment à Faustine.

« Le prêtre à qui je me confessais alors me disait qu’il arrivait qu’on ait des illusions, et j’avais l’impression que ce prêtre redoutait de me confesser. »[38]

« J'ai peur pour vous parce que je me demande si ce n’est pas une illusion. »[39]

« … “Je n’arrive pas à discerner quelle force agit en vous : c’est peut-être Dieu, mais c’est peut-être aussi l’Esprit mauvais,” – ces propos n’ont fait qu’accroître les doutes qui se reproduisaient et qui la troublaient tant. »[40]

« “Ma sœur, c’est une illusion : le Seigneur ne peut pas exiger cela de vous. Vous avez prononcé vos vœux perpétuels, tout cela est une illusion, vous inventez une hérésie.” Et il s’est mis à crier presque à voix haute.

Je lui ai demandé si tout était une illusion. Il m'a répondu : “Tout.” - “Alors, comment dois-je agir maintenant ? Je vous en prie, dites-le-moi.”

“Eh bien, vous ne devez suivre aucune inspiration, vous devez vous distraire, ne prêter aucune attention à ce que vous entendez dans votre âme et vous efforcer de bien accomplir vos tâches extérieures. 

Ne pensez plus du tout à toutes ces choses, vivez dans une distraction totale.” »[41]

Faustine a dit alors :

« Je ne sais pas pourquoi le père était devenu si sévère. »[42]

L'une des mères a dit à Faustine qu'elle s'illusionnait en croyant que Jésus lui donnait des messages. Après cela, Faustine a demandé :

« Jésus, n'es-tu pas une illusion ? »[43]

« Parfois, je disais franchement au Seigneur : “Jésus, j’ai peur de toi, j’ai peur que tu ne sois un fantôme.” Jésus me rassurait toujours, mais je continuais à être incrédule. »[44]

« Un jour, épuisée par ces incertitudes, j'ai demandé à Jésus : “Jésus, es-tu mon Dieu ou bien un fantôme ? Car mes supérieurs me disent qu'il y a des illusions et des fantômes de toutes sortes.” »[45]

« ... j’ai commencé à être tourmentée par des pensées comme : Est-ce que tout ce que je dis à propos de la grande miséricorde de Dieu ne serait pas un mensonge ou une illusion… ? »[46]

« ... mes supérieurs… ne me croyaient pas toujours, mais s’apitoyaient sur moi, convaincues que je vivais dans l’illusion ou que j’étais la proie de mon imagination. Pensant que j’étais victime d’illusions, j’ai décidé d’éviter Dieu intérieurement… »[47]

Peu après, Faustine a affirmé que le Seigneur lui parlait à nouveau.

 « ... je ne savais pas très bien si c’était un rêve ou la réalité… »[48]

« Je fuyais souvent Dieu, parce que je ne voulais pas être victime de l'esprit mauvais – comme on me l’affirmait souvent, et cette incertitude a duré assez longtemps. »[49]

« À un certain moment, une force a commencé à me presser de faire des démarches pour instituer cette fête et faire peindre ce tableau et je ne pouvais pas trouver de repos.

Quelque chose me pénétrait de part en part, mais, en même temps, j’étais saisie par la crainte d’être la proie d’une illusion. »[50]

« J’ai longtemps été considérée comme possédée de l’Esprit mauvais, regardée avec commisération, et la supérieure avait pris certaines précautions à mon égard. J'entendais çà et là que c’est ainsi que les sœurs me voyaient. »[51]

« Mais lorsque le Seigneur a exigé que je peigne ce tableau, on a commencé à parler de moi et à me regarder vraiment comme si j’étais une hystérique et une illuminée, et cela se disait plus ouvertement. »[52]

« ... on s’efforçait constamment de me faire croire que c'était une illusion... »[53]

« … j'étais surveillée partout comme une voleuse : dans la chapelle, pendant mes tâches, dans ma cellule. »[54]

« … que l’on dise parfois que je suis orgueilleuse... »[55]

« … une des mères m'a dit : “... hystérique, illuminée, sortez de cette pièce…” »[56]

« Toutes sortes de blasphèmes et de malédictions se pressaient à mes oreilles. »[57]

« ... pendant toute la durée de la sainte messe, je devais lutter contre des pensées blasphématoires qui se pressaient sur mes lèvres.

Je ressentais de l’aversion pour les sacrements. Il me semblait je n'en retirais aucun profit. Je ne les recevais que par l’obéissance à mon confesseur... »[58]

Faustine a dit « des pensées blasphématoires qui se pressaient sur mes lèvres. » Cela signifie-t-il qu'elle a réellement proféré des choses blasphématoires à haute voix ?

On mentionne dans la biographie autorisée de Faustine qu'elle prétendait voir des choses lorsqu'elle était enfant :

« Un jour, elle a dit à ses parents qu'elle voyait souvent d'étranges lumières brillantes... elle ne pouvait pas arrêter d'y penser. »[59]

On dit qu'avant que Faustine n'entre au couvent :

« Elle n'arrivait pas à dormir à cause d'une étrange clarté l’empêchant de se coucher. »[60]

Dans 2 Corinthiens 11:14, il est dit que Satan lui-même se transforme en ange de lumière pour tromper les gens.

2 Cor. 11:14 - « ... Satan lui-même se transforme en ange de lumière. »

Faustine affirme que Jésus lui a donné le chapelet de la Miséricorde Divine.

« Le Chapelet de la Miséricorde Divine. Ce chapelet a été dicté à Sœur Faustine par le Seigneur Jésus lui-même... »[61]

Faustine dit que Jésus lui a dit de prier les prières de la Miséricorde Divine sur les grains du rosaire.

« Ma fille, incite les âmes à dire le chapelet que je t'ai donné. Il me plaît de leur accorder tout ce qu'elles me demanderont en disant ce chapelet. »[62]

« Écris : si l’on récite ce chapelet auprès d’un agonisant, je me tiendrai entre le Père et l’âme agonisante, non pas en tant que Juge équitable, mais comme Sauveur miséricordieux. »[63]

« À l'heure de la mort, je défendrai comme ma propre gloire chaque âme qui récitera elle-même ce chapelet. Si d’autres personnes le récitent auprès d’un agonisant, elles obtiendront le même pardon.

Quand on récite ce chapelet auprès d’un agonisant, la colère divine s’apaise, l’insondable miséricorde s’empare de son âme… »[64]

Certains prétendent que la dévotion à la Miséricorde Divine exige le repentir pour qu’on obtienne le pardon. Mais ils ignorent que, selon ce message, il suffit de réciter le chapelet pour un agonisant afin qu'il reçoive le pardon de Dieu.

« À l'heure de la mort, je défendrai comme ma propre gloire chaque âme qui récitera elle-même ce chapelet. Si d’autres personnes le récitent auprès d’un agonisant, elles obtiendront le même pardon. »[65]

Ça contredit l'enseignement de l'Église catholique.

Pape Eugène IV, Concile de Florence, Symbole d'Athanase, S. 8, 1439 :
« Quiconque veut être sauvé doit avant tout tenir la foi catholique, car si quelqu’un ne la garde pas entière et inviolée, sans nul doute il périra pour l’éternité. »

Ces faits prouvent que la dévotion à la Miséricorde Divine enseigne clairement le salut garanti pour celui qui récite le chapelet de la Miséricorde Divine, ou pour tout agonisant pour lequel le chapelet est récité. Elle encourage le péché de présomption.

De plus, Faustine dit que Jésus a spécifiquement voulu que le chapelet soit récité sur les grains du rosaire. N'est-ce pas intéressant ? Était-ce le plan du diable pour faire cesser les gens de prier le rosaire en remplaçant les prières du rosaire par d'autres prières ? 

[« Père » Mike Schmitz] Alors, on m’a récemment demandé : « Dites-donc, j'ai un dilemme, moi. Et voilà mon dilemme :  je prie le Rosaire ainsi que le chapelet [de la Miséricorde Divine]. Mais je n'ai pas le temps de prier les deux. »

« Récite sans cesse le chapelet que je t’ai appris… Les prêtres le donneront aux pécheurs comme leur dernière planche de salut. »[66]

Si l'on vous dit de réciter sans cesse le chapelet, ça signifie que vous n'aurez pas le temps de prier le Rosaire. Il est intéressant de noter ce qu’a dit Padre Pio :

« Dans tous vos moments de temps libre, une fois que vous avez terminé vos devoirs d’état, vous devriez vous mettre à genoux et prier le Rosaire. »

Ce conseil de Padre Pio contredit tout à fait les paroles qu’aurait données Jésus à Faustine.

Padre Pio priait constamment le Rosaire et l'appelait « l'arme ».  Le Rosaire est la principale prière que les gens devraient réciter.

L’un des principaux messages qu’a donnés la Sainte Vierge lorsqu’elle est apparue à Fatima, c’était d'inciter les gens à prier le Rosaire tous les jours. La Sainte Vierge a dit aussi que si les hommes ne cessaient pas d'offenser Dieu, le monde serait puni. 

Notre-Dame de Fatima, Message du 13 juillet 1917 :
« La guerre va finir. Mais si l’on ne cesse d’offenser Dieu, sous le règne de Pie XI, en commencera une autre pire [La Seconde Guerre mondiale]. Quand vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue, sachez que c'est le grand signe que Dieu vous donne qu'Il va punir le monde de ses crimes, par le moyen de la guerre, de la famine, et des persécutions contre l'Église… »

Les messages de Fatima sont très différents des messages que Faustine prétendait que Jésus lui avait donnés.

« L’humanité ne trouvera pas la paix tant qu’elle ne se tournera pas avec confiance vers ma miséricorde. »[67]

Mais lorsque la Sainte Vierge est apparue à Fatima, elle a dit à plusieurs reprises qu'il fallait prier le Rosaire tous les jours pour obtenir la paix.

Notre-Dame de Fatima

Message du 13 mai 1917 :
« Priez le Rosaire tous les jours pour obtenir la paix dans le monde et la fin de la guerre. »

Message du 13 juin 1917 :
« Je veux que vous... priiez le Rosaire tous les jours... »

Message du 13 juillet 1917 :
« Je veux que vous continuiez à réciter le Rosaire chaque jour en l’honneur de Notre-Dame du Rosaire, afin d'obtenir la paix pour le monde... Quand vous récitez le Rosaire... »

Message du 19 août 1917 :
« Je veux que vous… continuiez à réciter le Rosaire tous les jours... »

Message du 13 septembre 1917 :
« Continuez à prier le Rosaire pour obtenir la fin de la guerre... »

Message du 13 octobre 1917 :
« Je suis la Dame du Rosaire. Continuez à prier le Rosaire chaque jour. »

Donc la Sainte Vierge dit de prier le Rosaire chaque jour pour la paix. Mais Faustine dit que, selon Jésus, la paix ne viendra qu'en se tournant « avec confiance vers ma miséricorde. »

« L'humanité ne trouvera pas la paix tant qu'elle ne se tournera pas avec confiance vers ma miséricorde. »

Nous savons que l’apparition à Fatima est véridique. Le soi-disant message de la Miséricorde Divine présente de nombreux problèmes et n'a été approuvé que par la secte Vatican II, et non par l'Église catholique.

Il est intéressant de noter que Fatima a été officiellement reconnu comme digne de foi par l'Église catholique le 13 octobre 1930.  Quelques mois plus tard :

« En février 1931, à Płock, Faustine Kowalska a eu une vision de Jésus qui l’a chargée de répandre la dévotion à sa Miséricorde Divine. » (New Catholic Encyclopedia, vol. 8: Jud-Lyo. Gale. 2003. p. 245.)

La soi-disant « dévotion à la Miséricorde Divine » met l'accent sur la miséricorde alors que le problème principal à l'époque était que les hommes ne craignaient pas Dieu et continuaient à l'offenser. Il en va de même aujourd'hui. Les gens ont besoin d'entendre parler de la justice de Dieu. Ils ont besoin d'entendre que s'ils continuent à offenser Dieu et ne changent pas, ils aboutiront en enfer. C'est pourquoi la Sainte Vierge a montré aux enfants une vision de l'enfer à Fatima.

Dans la Bible, Jésus met en garde à plusieurs reprises les gens contre l'enfer et affirme que peu d'entre eux parviennent au ciel.

Luc 13:27-28 - « Je ne sais d’où vous êtes ; retirez-vous de moi, vous tous, ouvriers d’iniquité. Là sera le pleur et le grincement de dents… »

Matthieu 7:13-14 - « Entrez par la porte étroite ; parce que large est la porte et spacieuse la voie qui conduit à la perdition ; et nombreux sont ceux qui entrent par elle. Combien est étroite la porte et resserrée la voie qui conduit à la vie, et qu’il en est peu qui la trouvent ! »

La Bible affirme également que la miséricorde de Dieu est accordée à ceux qui le craignent. En voici quelques exemples :

Psaume 102:17 -  « Mais la miséricorde du Seigneur est de l’éternité et jusqu’à l’éternité sur ceux qui le craignent... »

Psaume 102:11 -  « ... il a corroboré sa miséricorde sur ceux qui le craignent. »

Luc 1:50 - « Et sa miséricorde se répand d’âge en âge sur ceux qui le craignent. »

La Miséricorde Dvine semble être une fausse dévotion destinée à faire croire aux gens qu'ils recevront toujours la miséricorde de Dieu et iront au paradis, même s'ils demeurent dans leurs péchés. C'est certainement ça l'impression que donnent les paroles de Faustine et les messages qu'elle dit avoir reçus. Ce message fait les gens sentir qu'ils n'ont pas besoin de craindre Dieu ou d'être préoccupés par le fait qu'ils aboutiront en enfer.

Faustine a dit que Jésus voulait une fête de la Miséricorde Divine.

 « La fête de la Miséricorde... Je désire qu'elle soit solennellement célébrée le premier dimanche après Pâques. »[68]

« Je leur tends une dernière planche de salut : la fête de ma Miséricorde. »[69]

Mais Sœur Lucie, qui a parlé à Sainte Vierge lors de ses apparitions à Fatima en 1917, a déclaré en 1957 :

Sœur Lucie de Fatima, entretien avec le père Fuentes, 26 décembre 1957 :
« … elle [la Sainte Vierge] a dit, aussi bien à mes cousins qu'à moi-même, que Dieu donnait les deux derniers remèdes au monde : le Saint Rosaire et la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, et ceux-ci étant les deux derniers remèdes, cela signifie qu'il n'y en aura pas d'autres. »

C'est Jean-Paul II qui a officiellement établi que le dimanche de la Miséricorde Divine serait célébré dans l'Église Vatican II le dimanche après Pâques. Les catholiques savent que le dimanche de Pâques est le jour saint le plus important de l'année, car c'est le jour de la résurrection du Christ. Saint Paul le souligne :

1 Cor. 15:14  - « Et si le Christ n'est point ressuscité, notre prédication est donc vaine, et vaine est aussi votre foi… »

Mais les défenseurs de la Miséricorde Divine ne considèrent pas les Pâques comme le jour le plus important de l'année ; de leur avis, c’est le dimanche après Pâques le jour le plus important de l'année. En effet, Faustine affirme que Jésus lui a dit de consacrer la fête de la Miséricorde Divine au dimanche après Pâques. Selon Faustine, Jésus, parlant de ceux qui assistent à la messe le dimanche de la Miséricorde Divine, a dit que « toute âme qui se confessera et qui communiera obtiendra le pardon complet de ses fautes et la rémission de sa peine. »[70]

Les promoteurs du dimanche de la Miséricorde Divine enseignent également que les non-catholiques peuvent demeurer comme non-catholiques et se voir remettre tous leurs péchés grâce au dimanche de la Miséricorde Divine.

[Le « Père » Alar:] « La belle grâce du dimanche de la Miséricorde Divine : tout le monde peut l'obtenir. En effet, tout le monde peut sortir du bourbier, aller se confesser, recevoir la Sainte-Communion, et recevoir cette grâce.

“Et les non-catholiques, mon Père, et les non-catholiques ?” Je crois que c'était l'une de vos questions. Oui ! Si vous dites vraiment, « Seigneur, je suis désolé. Pardonnez-moi. Pardonnez-moi mes péchés. Ayez pitié de moi. Seigneur Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant, ayez pitié de moi, pauvre pécheur. Pardonnez-moi. » C'est comme votre confession. 

Et puis, pour les non-catholiques :  Venez, demandez à Dieu d’entrer dans votre cœur. Demandez à Jésus de venir dans votre cœur, de s’unir avec vous, de venir dans votre cœur, de s’installer dans votre cœur, de vous donner cette grâce. C'est comme une communion spirituelle. Et vous pouvez, vous aussi, recevoir cette grâce. »

C'est totalement hérétique.  L'Église catholique enseigne infailliblement que hors de l'Église catholique, il n'y a pas de rémission des péchés.

Pape Innocent III, Eius Exemplo, 18 décembre 1208 :
« Nous croyons de notre cœur et confessons de notre bouche une seule Église, non celle des hérétiques, mais la sainte Église romaine, catholique, apostolique, en dehors de laquelle nous croyons que personne n'est sauvé. »

Pape Boniface VIII, Unam Sanctam, 18 novembre 1302 :
« ... une seule sainte Église catholique…  hors de laquelle il n'y a pas de salut ni de rémission des péchés. »

Entre 1673 et 1675, Jésus apparut à Sainte Marguerite-Marie en France. Jésus dit à Sainte Marguerite-Marie de faire la réparation à son Sacré-Cœur pour les péchés de l’humanité. Notre-Seigneur s'est plaint de l'irrévérence, du sacrilège, de la froideur et du mépris qu’a l'humanité à l'égard de la Sainte Eucharistie. Notre-Seigneur a promis que son amour serait donné en abondance à ceux qui font la réparation pour les offenses commises à son égard.

Les messages donnés par Jésus à Sainte Marguerite-Marie suffisent à expliquer la miséricorde de Jésus. Pourquoi l'humanité aurait-elle besoin d'une autre nouvelle dévotion sur la miséricorde de Dieu ?  Elle peut détourner l’attention des apparitions déjà approuvées, reçues par sainte Marguerite-Marie ou s'y substituer.

En outre, comme nous l'avons déjà mentionné, Jésus donne un grave avertissement dans la Bible concernant la croyance en des prétendues visions de Lui-même.  Il dit : « ne le croyez pas ».

Matthieu 24:26 - « Si donc on vous dit : “Voici qu'il est dans le désert !” ne partez point ; “Voici qu'il est dans le cellier !”, ne le croyez point. »

Il est intéressant de noter que les mots cellier et cellule (où Faustine prétendait recevoir ses messages) sont connexes. 

CNRTL             

cellier (subst. masc.) « Pièce fraîche, généralement non voûtée, située au rez-de-chaussée d'une habitation ou en contrebas ou attenante à celle-ci, servant à conserver du vin et des denrées alimentaires. » … Du bas latin cellarium (dérivé de cella « chambre »)

cellule (subst. fém.) « Chambre réservée à un religieux. » …  emprunté au latin classique cellula (diminutif de cella)

Jésus ajoute un avertissement supplémentaire :

Matthieu 24:25-26 - « Voilà que je vous l'ai prédit. »  

Ainsi, si les gens embrassent des hérésies ou de fausses croyances et de fausses pratiques religieuses et perdent leur âme à cause d’avoir suivi une fausse apparition, ils n’auront pas d'excuse au jour du jugement.

La « dévotion à la Miséricorde Divine » n'a jamais été approuvée par l'Église catholique.  À la lumière de ce fait et de nombreuses déclarations problématiques contenues dans les messages, cette dévotion doit être évitée. Utilisez plutôt le temps pendant lequel vous disiez la « dévotion à la Miséricorde Divine  » pour réciter le Rosaire. Nous recommandons aux gens, s'ils sont en mesure de le faire, de prier au moins 15 dizaines du Rosaire chaque jour et l'Ave Maria fréquemment.

Faustine affirme que Jésus voulait que l’image de sa Miséricorde Divine soit vénérée.

« Je désire que l’on vénère ce tableau d’abord dans votre chapelle, puis dans le monde entier.  Je promets que l'âme qui vénérera ce tableau ne sera pas perdue. »[71]

Ce message indique que si une personne vénère cette image, elle n'ira pas en enfer, quoi qu'elle fasse.

Il est intéressant de noter que l'image de la Miséricorde Divine ne montre pas les plaies de Notre-Seigneur dans ses mains, ses pieds et son côté. L'image ne montre pas elle non plus le cœur de Notre- Seigneur.

« C'est peu après que le Seigneur a demandé à sœur Faustine de peindre son image que les sœurs ont commencé à la considérer ouvertement comme une hystérique et une visionnaire.

Les rumeurs se faisaient entendre davantage... Elle était obligée d'écouter ces choses quotidiennement... »[72]

« … elle [Faustine] n'avait trouvé personne qui soit suffisamment sûr de lui-même pour lui donner l'assurance qu'elle voulait entendre, soit “Soyez en paix, vous êtes sur le bon chemin”, soit “Rejetez tout cela, car cela ne vient pas de Dieu”...

Une violente tempête d'incrédulité éclate à nouveau. Ses sœurs acceptaient désormais d'anciens soupçons comme des faits avérés, et elle était forcée d'écouter à nouveau les accusations... »[73]

« Puisqu'elle ne voulait pas être la proie d'éventuelles illusions, Sœur Faustine essayait parfois de se distraire des inspirations intérieures... »[74]

Les promoteurs de la dévotion à la Miséricorde Divine font cette admission : « en 1959, Rome a interdit la circulation de l'image et des écrits qui promulguaient ou promouvaient la Miséricorde Divine ».

[« Père » Alar :] Donc, oui, il est vrai qu’en 1959, Rome a interdit la circulation de l'image et des écrits qui promulguaient ou promouvaient la Miséricorde Divine.

L'interdiction était due à :

 « ... de graves réserves théologiques et ce qu’ont estimé les évaluateurs du Vatican comme étant une focalisation excessive sur Faustine elle-même. »

Mais en 1978, principalement sous l'impulsion de Jean-Paul II, l'interdiction de la dévotion à la Miséricorde Divine a été « annulée ».

Dans la biographie autorisée de Faustine, il est dit :

« Le principal responsable de l'annulation de l'interdiction est le cardinal Karol Wojtyła... »[75]

[Helen Hayes/Actrice :] « La Miséricorde Divine dans mon âme. En 1958, tout ceci a été interdit par le Vatican. Le cardinal Wojtyła, en 1978, ses efforts ont été couronnés de succès. L’interdiction a été retirée et le message de la Miséricorde Divine a commencé à se répandre avec encore plus de vigueur qu’auparavant. Six mois plus tard, ce cardinal est devenu pape... Dès le début de son ministère à Rome, le pape Jean-Paul II a considéré ce message comme sa tâche particulière. »

Le vaticaniste John Allen Jr. a déclaré ceci à propos du Petit Journal de Faustine et de la dévotion à la Miséricorde Divine :

« ... il aurait pu finir dans les oubliettes de l’histoire sans Karol Wojtyła, qui est devenu plus tard le pape Jean-Paul II...

En 1959, le Saint-Office... a émis une ordonnance de cessation et d'abstention contre le journal de Faustine et la dévotion à la Miséricorde Divine, une interdiction qui devait durer près de 20 ans, jusqu'en 1978. Wojtyła travaillait depuis longtemps pour annuler le verdict, ayant lancé le processus de béatification de Faustine en 1965, alors qu'il était archevêque de Cracovie...

Jean-Paul II n'a poussé aucune autre dévotion plus loin ou plus vite. Sa 2ème encyclique, Dives in misericordia : Riche en miséricorde (de 1980), a été inspirée par Faustine. Il l’a béatifiée en 1993 et l’a canonisée en avril 2000 comme la première sainte du troisième millénaire chrétien... En 1994, il a désigné l'église du Saint-Esprit à Rome comme le siège du mouvement de la Miséricorde Divine. »

Après avoir « canonisé » Faustine, Jean-Paul II a déclaré : « Aujourd'hui, c'est le jour le plus heureux de ma vie. »

Jean-Paul II a également déclaré :

« Le message de la Miséricorde Divine m'a toujours été très proche et très cher... qui m’a accompagné au Siège de Pierre et qui crée, d’une certaine manière, l’image de ce pontificat. »

Faustine a écrit dans son Petit Journal que Jésus a dit ce qui suit :

« … la Pologne... C’est d'elle que jaillira l'étincelle qui préparera le monde à mon ultime venue. »[76]

Le pape saint Jean-Paul II : l'étincelle de la Pologne

C’est dans la soi-disant « élection » de Karol Wojtyła, un polonais, en tant que « pape » Jean-Paul II - et dans son engagement essentiel à la réhabilitation et à la promotion agressive de la « Miséricorde Divine » - que les adeptes de la « Miséricorde Divine » ont vu l'accomplissement manifeste de cette « prophétie » de Jésus.

Jean-Paul II a également été « béatifié » par Benoît XVI le dimanche de la Miséricorde Divine (le 1er mai 2011) et « canonisé » par François le dimanche de la Miséricorde Divine (le 27 avril 2014).

Comme nous le décrivons dans nos vidéos et sur notre site internet, vaticancatholique.com, Jean-Paul II était un hérétique qui a renié de nombreux enseignements catholiques. 

Il enseignait que tous les hommes sont sauvés, que les fausses religions sont un moyen de salut, que le Saint-Esprit est responsable de la création des religions non chrétiennes, et bien d'autres choses encore.  C'était un antipape apostat. Jean-Paul II était l'étincelle du diable avant l’ultime venue de Jésus – destinée à tromper le monde et l'amener jusqu’à embrasser une nouvelle religion avec de faux sacrements.

La secte Vatican II n'est pas l'Église catholique. Il s'agit de la contre-église prophétisée de la fin des temps, comme l'explique notre travail.

Apocalypse 17:4-5 - « La femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, parée d'or, de pierres précieuses et de perles, ayant en sa main une coupe d'or pleine de l'abomination et de l'impureté de sa fornication. Et sur son front un nom écrit : Mystère ; la grande Babylone, la mère des fornications et des abominations de la terre. »

Notre-Dame de la Salette, 19 septembre 1846 :
« Rome perdra la foi et deviendra le siège de l'antéchrist. »

Il n'est pas étonnant non plus que la dévotion dite à la Miséricorde Divine soit fortement encouragée par les « charismatiques catholiques ».

En fait, il semble que si quelqu'un est un soi-disant « charismatique catholique », cette personne est presque toujours adepte de Faustine et promoteur de la soi-disant dévotion à la Miséricorde Divine. Par exemple, le « prêtre » charismatique canadien Mark Goring est un grand promoteur de Sœur Faustine et de la soi-disant dévotion à la « Miséricorde Divine ».

[ « Père » Goring :] « Je vais vous donner un exemple d’une personne qui a lu les signes des temps.  C’était une prophétesse. Sainte Faustine… Dites-donc, je me prépare pour ma retraite de sainte Faustine... »

« Je voudrais juste parler, encore une fois, du Petit Journal de sainte Faustine comme une sorte de la Summa [theologiae]. »

« Ce que nous faisons, c'est que nous nous réunissons tous les jours à 15 heures, ici au Centre charismatique catholique. Nous prions le chapelet de la Miséricorde Divine. »

Dans la prochaine vidéo, nous examinerons le mouvement soi-disant « charismatique catholique » qui s'appelle officiellement le « Renouveau charismatique catholique ».

Notes :

[1] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 531, note 304. (Éd. Misericordia)

[2] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 475, n° 883. (Éd. Misericordia)

[3] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 815, n° 1720. (Éd. Misericordia)

[4] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 839, n° 1772. (Éd. Misericordia)

[5] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 541, n° 1049. (Éd. Misericordia)

[6] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 749, n° 1571. (Éd. Misericordia)

[7] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, pp. 782-783, n° 1650. (Éd. Misericordia)

[8] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 749, n° 1571. (Éd. Misericordia)

[9] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 135, n° 150. (Éd. Misericordia)

[10] Sophia Michalenko, The Life of Faustina Kowalska: The Authorized Biography, p. 333. (Éd. Kindle)

[11] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 470, n° 873. (Éd. Misericordia)

[12] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 512, n° 969. (Éd. Misericordia)

[13] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 54, n° 31. (Éd. Misericordia)

[14] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 641, n° 1312. (Éd. Misericordia)

[15] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 255, n° 393. (Éd. Misericordia)

[16] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 322, n° 534. (Éd. Misericordia)

[17] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 201, n° 282. (Éd. Misericordia)

[18] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, pp. 840-841, n° 1777. (Éd. Misericordia)

[19] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 348, n° 586. (Éd. Misericordia)

[20] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 348, n° 587. (Éd. Misericordia)

[21] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 349, n° 587. (Éd. Misericordia)

[22] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 402, n° 707. (Éd. Misericordia)

[23] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 569, n° 1130. (Éd. Misericordia)

[24] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 816, n° 1722. (Éd. Misericordia)

[25] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, pp. 806-807, n° 1700. (Éd. Misericordia)

[26] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 275, n° 431. (Éd. Misericordia)

[27] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 546, n° 1061. (Éd. Misericordia)

[28] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 58, n° 39. (Éd. Misericordia)

[29] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 407, n° 723. (Éd. Misericordia)

[30] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 272, n° 423. (Éd. Misericordia)

[31] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 355, n° 598. (Éd. Misericordia)

[32] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 247, n° 374. (Éd. Misericordia)

[33] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 551, n° 1075. (Éd. Misericordia)

[34] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 61, n° 44. (Éd. Misericordia)

[35] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 142, n° 160. (Éd. Misericordia)

[36] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, pp. 142-143, n° 160 (Éd. Misericordia)

[37] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 213, n° 312. (Éd. Misericordia)

[38] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 80, n° 74. (Éd. Misericordia)

[39] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 115, n° 122. (Éd. Misericordia)

[40] Sophia Michalenko, The Life of Faustina Kowalska: The Authorized Biography, p. 72. (Éd. Kindle)

[41] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 375, n° 643. (Éd. Misericordia)

[42] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 375, n° 643. (Éd. Misericordia)

[43] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 52, n° 29. (Éd. Misericordia)

[44] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 115, n° 122. (Éd. Misericordia)

[45] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 65, n° 54. (Éd. Misericordia)

[46] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, pp. 237-238, n° 359. (Éd. Misericordia)

[47] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 57, n° 38. (Éd. Misericordia)

[48] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 45, n° 21. (Éd. Misericordia)

[49] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 58, n° 40. (Éd. Misericordia)

[50] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 79, n° 74. (Éd. Misericordia)

[51] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 116, n° 123. (Éd. Misericordia)

[52] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 116, n° 125. (Éd. Misericordia)

[53] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 137, n° 152. (Éd. Misericordia)

[54] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 118, n° 128. (Éd. Misericordia)

[55] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 725, n° 1502. (Éd. Misericordia)

[56] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 119, n° 129. (Éd. Misericordia)

[57] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 212, n° 311. (Éd. Misericordia)

[58] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 82, n° 77. (Éd. Misericordia)

[59] Sophia Michalenko, The Life of Faustina Kowalska: The Authorized Biography , p. 23. (Éd. Kindle)

[60] Sophia Michalenko, The Life of Faustina Kowalska: The Authorized Biography , p. 24. (Éd. Kindle)

[61] Elizabeth Siepak, Diary: Divine Mercy In My Soul (Illustrated) p. 17. (Éd. Kindle)

[62] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 736, n° 1541 (Éd. Misericordia)

[63] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 736, n° 1541. (Éd. Misericordia)

[64] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 441, n° 811. (Éd. Misericordia)

[65] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 441, n° 811. (Éd. Misericordia)

[66] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 394, n° 687. (Éd. Misericordia)

[67] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 208, n° 300. (Éd. Misericordia)

[68] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 399, n° 699. (Éd. Misericordia)

[69] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 510, n° 965. (Éd. Misericordia)

[70] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 399, n° 699. (Éd. Misericordia)

[71] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 62, n° 47-48. (Éd. Misericordia)

[72] Sophia Michalenko, The Life of Faustina Kowalska: The Authorized Biography, p. 56. (Éd. Kindle)

[73] Sophia Michalenko, The Life of Faustina Kowalska: The Authorized Biography , p. 57. (Éd. Kindle)

[74] Sophia Michalenko, The Life of Faustina Kowalska: The Authorized Biography, p. 58. (Éd. Kindle)

[75] Sophia Michalenko, The Life of Faustina Kowalska: The Authorized Biography, p. 341. (Éd. Kindle)

[76] Sœur Faustine Kowalska, Petit Journal : La Miséricorde Divine dans mon âme, p. 819, n° 1732. (Éd. Misericordia)

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