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Foi & Doctrine | Les portes de l'enfer ne prévaudront pas Frère Peter Dimond, O.S.B. Dans notre travail, nous avons cité plusieurs papes pour démontrer l'enseignement de l'Église catholique selon lequel les catholiques n'ont pas le droit de prier pour les non-catholiques décédés. Dans cette vidéo, je souhaite aborder quelques nouvelles citations intéressantes du pape Grégoire XVI sur ce sujet qui, à notre connaissance, n'ont jamais été traduites en anglais jusqu'à présent. Je voudrais également donner quelques exemples de la manière dont cet enseignement de l'Église est contredit et rejeté de nos jours par de nombreuses personnes qui se disent catholiques, mais qui ne le sont malheureusement pas.
Le premier document, rédigé en latin, est une épître du pape Grégoire XVI intitulée « Officium », adressée à un évêque de Bavière et datée du 16 février 1842. Quelques mois plus tôt, le 13 novembre 1841, la reine Caroline de Bade de Bavière, qui était protestante, est décédée. L'évêque de la région a malheureusement autorisé des funérailles et des prières pour la défunte reine non-catholique. Même si les ministres protestants présents n'ont pas été autorisés à entrer dans l'église, le fait qu'un évêque de l'époque a autorisé des prières et des funérailles pour une personne décédée en dehors de l'Église catholique était honteux. Ça trahissait l'effondrement théologique qui se produisait avant Vatican II, surtout en matière du dogme Hors de l'Église point de salut, dogme déjà défini par l’Église.
La promotion d'hérésies contre ce dogme, non pas par le Magistère, mais dans des sources faillibles et par de nombreux théologiens faillibles avant Vatican II est ce qui, à bien des égards, a conduit à l'apostasie de Vatican II.
La croyance ferme et l'adhésion à l'enseignement de l'Église sur le salut et la nécessité du baptême est ce qui, dans une large mesure, distingue les vrais catholiques de nos jours, de ceux qui n'ont pas une véritable foi surnaturelle qui peut plaire à Dieu.
Le pape Grégoire XVI a écrit ceci à l'évêque concernant ce sujet.
Cette lettre contient des déclarations très intéressantes. Tout d'abord, le pape Grégoire XVI réprimande l'évêque et réaffirme l'enseignement de l'Église selon lequel tous ceux qui meurent en dehors de la communion de l'Église catholique ne peuvent pas être honorés par les rites catholiques. Cette loi remonte à l'Église ancienne. Elle se résume ainsi : « nous ne devons pas être en communion avec ceux qui sont morts, si nous n’avons pas été en communion avec eux de leur vivant. »
Enseignée par le pape saint Léon le Grand, cette loi était liée à la raison pour laquelle les non-baptisés ne recevaient pas de sépulture chrétienne. Elle a été incorporée dans le droit canonique médiéval et a été répétée par les papes, notamment par le pape saint Grégoire VII. Ne se contentant pas d'interdire les messes et les funérailles publiques pour les défunts non catholiques, elle interdit aussi toutes les prières pour les défunts non catholiques. Notez que le pape Grégoire XVI a réprimandé l'évêque spécifiquement pour avoir dit à l'orateur de recommander aux fidèles de même prier pour la protestante décédée :
D'ailleurs, nous avons cité comme une autre illustration de ce principe dans une précédente vidéo, le fait que le pape saint Grégoire VII a interdit de prier pour toute personne décédée qui était au service d'un prince excommunié. Et ce principe vaut pour tous ceux qui meurent en dehors de la communion de l'Église.
De même, dans sa bulle Inter Cunctas, le pape Martin V a enseigné que prier pour l'un des disciples des hérétiques Wycliffe, Hus ou Jérôme de Prague rendait suspect d'hérésie. La bulle précise que le fait de prier en privé pour eux est contraire à l'enseignement catholique.
Cela réfute l'argument de nombreuses personnes de notre époque qui affirment : ben, il n’est pas permis d'offrir une messe publique pour un hérétique ou un non-catholique décédé, mais vous pouvez prier en privé pour lui. Non, c'est faux et contraire à l'enseignement catholique. De plus, il serait absurde que l'Église interdise toutes les prières et rites publics pour les non-catholiques décédés parce que de tels rites contrediraient le dogme Hors de l'Église, il n'y a pas de salut, mais qu'elle permette ensuite aux fidèles de se précipiter chez eux et de prier en privé pour les non-catholiques décédés - contredisant ainsi le dogme dans leur vie privée. C'est un non-sens. Grégoire XVI répond également à une objection courante sur ce sujet. Beaucoup vont soulever cette objection : et si cette reine hérétique (déjà baptisée) s'était repentie juste avant sa mort ? Nous n'étions pas à ses côtés lors de ses derniers instants. À cela, le pape Grégoire XVI a répondu :
Le pape Grégoire XVI enseigne qu'à moins qu'ils ne démontrent par leurs actions extérieures et leur profession qu'ils ont embrassé la vraie foi catholique, ils sont considérés comme morts en dehors de l'Église. On ne peut pas prier pour eux. Sa référence à l'ancienne discipline de l'Église sur ce sujet est une référence, entre autres, à la lettre du pape saint Grégoire III sur cette question, que nous avons également citée dans plusieurs vidéos.
Au fait, il est intéressant de noter le nombre de papes Grégoire, qui ont enseigné que les catholiques ne sont pas autorisés à prier pour les défunts non catholiques ou ceux qui meurent clairement en état de péché grave. On a traité de cette question dans l’enseignement du pape saint Grégoire le Grand, du pape saint Grégoire III, du pape saint Grégoire VII et maintenant du pape Grégoire XVI. Et du pape Martin V, lui aussi. Quoi qu'il en soit, le pape Grégoire XVI conclut sa réprimande en soulignant que la déclaration de l'évêque selon laquelle la reine protestante hérétique est allée au ciel est contraire au dogme concernant la nécessité de la foi catholique pour obtenir le salut. Maintenant, avec ces faits de l'enseignement catholique à l'esprit, considérez la manière dont de nombreuses personnes ont réagi à la mort de la reine Élisabeth II en septembre 2022. Elle était malheureusement une hérétique notoire et une protestante comme Caroline de Bade. Élisabeth était en réalité pire et plus notoire que Caroline à bien des égards. Élisabeth n'était pas seulement membre d'une secte hérétique, mais elle prétendait être à la tête de l'Église d'Angleterre. Néanmoins, voici un post des hérétiques chez la soi-disant « Catholic Answers » affirmant que les gens devraient prier pour le repos de l'âme d’Élisabeth.
C'est contraire à l'enseignement catholique et ça trahit leur hérésie. Ils rejettent totalement le dogme Hors de l'Église, point de salut. Au passage, il y a quelques années, la soi-disant « Catholic Answers » a publié une brochure censée traiter du dogme « Hors de l'Église, point de salut », qui ne citait aucune des définitions dogmatiques sur le sujet. C'est incroyable ! Ils n'ont pas cité les définitions dogmatiques parce que leurs tentatives de faire la justification en vue d’écarter le dogme sont manifestement contraires à ce que déclare le dogme lui-même. Tous les groupes ou individus que nous allons citer ici, ayant prié pour Élisabeth après sa mort, nient l'enseignement de l'Eglise catholique selon lequel il faut avoir la foi catholique pour être sauvé.
Voici le faux traditionaliste Taylor Marshall, qui n'est pas un vrai catholique, contredisant l'enseignement catholique en priant pour Élisabeth après sa mort.
Voici le prêtre faux traditionaliste William Jenkins, un moqueur de Jean 3:5, qui dit à ses auditeurs à plusieurs reprises de prier pour Élisabeth après sa mort. Il contredit ainsi l'enseignement catholique et encourage les autres à pécher.
C'est un exemple qui montre que lorsque les gens suivent des hérétiques qui nient l'enseignement de l'Église sur le salut, ils vont s’égarer. L’hérétique et le faux traditionaliste Mario Derksen, un moqueur de Jean 3:5 qui soutient les hérétiques publics qui enseignent que les âmes peuvent être sauvées dans les fausses religions (y compris dans les religions païennes) a également soutenu que les catholiques peuvent prier pour les non-catholiques décédés et même offrir la messe en privé pour les non-catholiques décédés. C'est évidemment faux et contraire à l'enseignement catholique, comme nous l'avons montré dans cette vidéo. Cependant, cette grave erreur a fait son chemin dans l'enseignement des théologiens libéraux et hérétiques avant Vatican II. Elle a même été soutenue dans un article de Catholic Encyclopedia, ce qui prouve une fois de plus que l'effondrement de la foi a commencé avant Vatican II. Ceux qui ne reconnaissent pas que la grande apostasie a été déclenchée avant Vatican II n'auront pas une bonne compréhension de la situation actuelle. Certains semblent penser qu'il suffit de trouver n'importe quel livre publié avant 1955 avec un imprimatur pour qu'il soit sûr et orthodoxe. Non, ce n'est pas le cas. Ce n'est pas comme si tous ceux qui ont embrassé les hérésies de Vatican II y étaient présents et devenus apostats au moment du Concile. Dans la plupart des cas, les hommes qui ont adhéré aux hérésies de Vatican II avaient déjà perdu la foi dans les années ou les décennies qui ont précédé Vatican II, dont le principal facteur était la négation de l'enseignement de l'Église sur le salut.
La Fraternité Saint-Pierre d'Auckland, en Nouvelle-Zélande, a même promu et offert publiquement une messe de requiem pour la reine Élisabeth.
C'est totalement scandaleux, un péché mortel, et cela sera encore contredit par la prochaine citation du pape Grégoire XVI que nous aborderons.
De même, les hérétiques chez Sensus Fidelium, qui acceptent la fausse religion Vatican II, ont promu les déclarations peccamineuses et hérétiques du soi-disant prêtre de la Fraternité Saint-Pierre.
Pas étonnant que François, l’antipape apostat, ait annoncé qu'il prierait pour l'âme de la reine protestante décédée, et que cela ait été promu par EWTN ; preuve supplémentaire qu'ils n'ont malheureusement pas la foi catholique.
L'hérétique Michael Voris et son groupe hérétique ont même prié pour Ruth Bader Ginsburg, juge américaine, après sa mort : il s’agit d’une femme qui était non seulement notoirement inique et non-catholique, mais qui ne prétendait même pas croire en Jésus. Voris n'a donc pas seulement contredit l'enseignement et la pratique catholiques en s'engageant dans ce comportement pécheur, mais dans son aveuglement, il a décrit à tort cette activité comme étant ce que font les bons catholiques et ce que Dieu demande aux gens de faire. C'est scandaleux.
Il convient également de noter que la déclaration du pape Grégoire XVI démolit encore davantage l'hérésie de la secte Vatican II, selon laquelle il existe des saints et des martyrs non catholiques. La position selon laquelle il y a des saints et des martyrs non catholiques, un déni flagrant du dogme défini, est officiellement enseignée par Vatican II, Paul VI, Jean-Paul II, Benoît XVI et François. Elle contredit directement de nombreuses déclarations du magistère, y compris l'enseignement dogmatique de l'Église selon lequel :
Comme le souligne le pape Grégoire XVI, il a toujours été interdit d'honorer avec les rites catholiques ceux qui meurent dans la profession extérieure de l'hérésie : vous ne pouvez ni offrir une messe pour eux, ni prier pour eux, etc. Alors, combien plus est-il interdit d'enseigner publiquement que les personnes qui meurent en professant extérieurement l'hérésie peuvent être des saints ou des martyrs ! L'enseignement de Grégoire XVI, qui n'est ne fait que réitérer ce qu’a toujours enseigné l'Église à ce sujet, démontre une fois de plus que les antipapes Vatican II sont des hérétiques manifestes - et ils ont enseigné leur hérésie selon laquelle il existe des saints et des martyrs non catholiques des douzaines et des douzaines de fois. Cette hérésie prouve à elle seule qu'ils ne sont pas papes. On trouve cependant des pions maléfiques de Satan (comme l'hérétique moderniste suivant) tentant de défendre cette hérésie flagrante des antipapes de Vatican II, sans aucun succès.
Son argument est terrible et il est si manifestement opposé à l'enseignement dogmatique de l’Église catholique qu'il ne nécessite même pas de réponse. Je noterai toutefois que l'hérétique moderniste susmentionné est réfuté par le pape Grégoire XVI, lorsque celui-ci déclare que la question de savoir si l’on peut se repentir dans ses derniers instants n'a aucune incidence sur la position de l'Église, savoir, les personnes qui professent extérieurement l'hérésie ne peuvent pas être honorées par les rites catholiques. Le pape Grégoire n'a pas dit qu’on pouvait extérieurement nier l'enseignement catholique et être intérieurement catholique. On doit bien sûr rejeter l'hérésie et embrasser la foi catholique pour être catholique. En revanche, ce qu'a dit le pape, c'est que même si l'on ne sait pas si une personne a réellement changé ou s'est repentie avant sa mort, cela ne justifie pas les rites catholiques pour quelqu’un qui, selon toutes les preuves extérieures, a professé l'hérésie. Par conséquent, l'argument moderniste absurde que nous venons d'entendre de la part de l'hérétique, selon lequel les personnes qui rejettent extérieurement l'enseignement catholique pourraient intérieurement et secrètement être catholiques - et qu'il est donc acceptable non seulement d'enseigner qu'elles peuvent être sauvées, mais aussi de les considérer comme des saints et des martyrs - est réfuté comme étant un non-sens grotesque. En effet, même si l'on admettait, pour les besoins de l'argumentation, l'affirmation moderniste absurde selon laquelle on peut extérieurement rejeter la foi catholique et intérieurement/secrètement être catholique - affirmation manifestement fausse - cela ne justifierait toujours pas d'honorer avec des rites catholiques ou d'enseigner qu'une personne est un saint ou un martyr qui, selon toutes les preuves extérieures, a professé des hérésies. Il n'y a donc absolument aucun moyen de défendre l'hérésie flagrante des antipapes de Vatican II, selon laquelle il existe des saints et des martyrs non catholiques, qui se trouve dans Vatican II lui-même. Le pape Grégoire XVI a abordé la même question dans un autre document daté du 9 juillet 1842, adressé à un représentant d'un monastère bénédictin de Bavière. Ce qui s'est passé, c'est que dans le cadre de l'arrangement pour la restauration du monastère par le roi, le chef du monastère a imprudemment accepté de célébrer les funérailles de tous les futurs rois et reines à leur mort. Or, si un roi ou une reine mourait en dehors de l'Église, il y aurait évidemment une contradiction avec l'enseignement catholique. Le pape Grégoire XVI a donc écrit au représentant de ce monastère pour dire à celui-ci que son consentement était nuisible et qu'il lui était interdit de le mettre en œuvre. Le pape a déclaré :
Dans ce document, le pape Grégoire XVI aborde la question des funérailles pour les défunts non catholiques (ce qui, bien sûr, inclut les messes) et il les interdit à nouveau, en précisant que cette interdiction a la doctrine catholique pour son fondement. Nous avons également vu dans son autre document et dans d'autres citations que nous avons couvertes, que non seulement les funérailles et les messes, mais aussi toutes les prières pour les défunts non-catholiques sont interdites. Ainsi, les faits que nous avons abordés dans cette vidéo prouvent une fois de plus que notre position est correcte : les catholiques ne sont pas autorisés à prier pour les non-catholiques décédés. Le raisonnement à la base de cette position devrait être évident pour ceux qui croient réellement à l'enseignement de l'Église catholique, selon lequel la foi catholique est nécessaire au salut. Toutefois, ces faits seront contestés par ceux qui rejettent l'enseignement de l'Église à ce sujet, et c'est un énorme problème aujourd'hui. À bien des égards, c'est ce qui a conduit à la Grande Apostasie. Et c'est un reflet de ce que notre Seigneur a dit dans Luc 18:8 : Les gens doivent embrasser la foi catholique traditionnelle, comme l'expliquent nos travaux. Notes : [1] Maux de l’Église dans les derniers temps et leurs remèdes, exposés par S. Grégoire, pape, 1788, pp. 362-363 |
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