Pas de messes en latin ni de prières pour les non-catholiques décédés – enseignement papal
24 novembre 2024
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Frère Peter Dimond, O.S.B.

Dans notre travail, nous avons cité plusieurs papes pour démontrer l'enseignement de l'Église catholique selon lequel les catholiques n'ont pas le droit de prier pour les non-catholiques décédés. Dans cette vidéo, je souhaite aborder quelques nouvelles citations intéressantes du pape Grégoire XVI sur ce sujet qui, à notre connaissance, n'ont jamais été traduites en anglais jusqu'à présent. Je voudrais également donner quelques exemples de la manière dont cet enseignement de l'Église est contredit et rejeté de nos jours par de nombreuses personnes qui se disent catholiques, mais qui ne le sont malheureusement pas. 

Pape saint Grégoire III, vers l’an 732 : « Vous demandez conseil sur la licéité des offrandes pour les morts. L’enseignement de l'Église est le suivant : que chaque homme fasse des offrandes pour ceux qui sont morts en vrais chrétiens [catholiques]... Mais il n'est pas autorisé à le faire pour ceux qui sont morts en état de péché, même s'ils étaient chrétiens. »

Le premier document, rédigé en latin, est une épître du pape Grégoire XVI intitulée « Officium », adressée à un évêque de Bavière et datée du 16 février 1842. Quelques mois plus tôt, le 13 novembre 1841, la reine Caroline de Bade de Bavière, qui était protestante, est décédée. L'évêque de la région a malheureusement autorisé des funérailles et des prières pour la défunte reine non-catholique. Même si les ministres protestants présents n'ont pas été autorisés à entrer dans l'église, le fait qu'un évêque de l'époque a autorisé des prières et des funérailles pour une personne décédée en dehors de l'Église catholique était honteux. 

Ça trahissait l'effondrement théologique qui se produisait avant Vatican II, surtout en matière du dogme Hors de l'Église point de salut, dogme déjà défini par l’Église. 

Pape Eugène IV, concile de Florence, « Cantate Domino », 1441, ex cathedra : « La sainte Église romaine croit fermement, professe et prêche qu'aucun de ceux qui se trouvent en dehors de l'Église catholique, non seulement païens mais encore juifs ou hérétiques et schismatiques ne peuvent devenir participants à la vie éternelle, mais iront dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et ses anges à moins qu'avant la fin de leur vie ils ne lui aient été agrégés… et que personne ne peut être sauvé, si grandes que soient ses aumônes, même s'il verse son sang pour le nom du Christ, s'il n'est pas demeuré dans le sein et dans l'unité de l'Église catholique. »

La promotion d'hérésies contre ce dogme, non pas par le Magistère, mais dans des sources faillibles et par de nombreux théologiens faillibles avant Vatican II est ce qui, à bien des égards, a conduit à l'apostasie de Vatican II. 

Pape Grégoire XVI, Mirari vos, 15 août 1832 :
« L'Apôtre nous en avertit : “Il n'y a qu'un Dieu, qu'une foi, qu'un baptême” (Éph. 4 : 5) ; qu'ils tremblent donc ceux qui s'imaginent que toute religion conduit par une voie facile au port de la félicité ; qu'ils réfléchissent sérieusement sur le témoignage du Sauveur lui-même : “qu'ils sont contre le Christ dès lors qu'ils ne sont pas avec le Christ” (Luc 11 : 23) ; qu'ils dissipent misérablement par là même qu'ils n'amassent point avec lui, et que par conséquent, “ils périront éternellement, sans aucun doute, s'ils ne gardent pas la foi catholique et s'ils ne la conservent entière et sans altération” (Credo Athanasien). »

La croyance ferme et l'adhésion à l'enseignement de l'Église sur le salut et la nécessité du baptême est ce qui, dans une large mesure, distingue les vrais catholiques de nos jours, de ceux qui n'ont pas une véritable foi surnaturelle qui peut plaire à Dieu.

Concile de Trente, Sess. 5, Sur le péché originel :
« ... notre foi catholique, “sans laquelle il est impossible de plaire à Dieu” [Héb. 11,6]... »

Le pape Grégoire XVI a écrit ceci à l'évêque concernant ce sujet.

Pape Grégoire XVI, Officium, 16 février 1842 :

« Mais voici le compte-rendu fait à nous concernant les rites catholiques utilisés dans ses funérailles [à savoir, dans celles de la reine Caroline] ; et nous avons sous les yeux la lettre que vous avez donnée le 19 novembre à vos curés à ce sujet. Mais à peine sommes-nous capables d’exprimer par des mots le genre d'angoisse mentale que nous avons éprouvée, ayant appris, à la lecture de cette même lettre, que vous aviez ordonné que les supplications publiques instituées par l'Église pour tous ceux qui meurent dans la communion chrétienne et catholique soient à cette occasion tenues pour une souveraine qui a rencontré sa fin ultime dans la même hérésie dans laquelle elle avait très manifestement vécu.

Cela n'a pas non plus d'incidence sur l’affaire, la question de savoir si, dans les derniers moments de sa vie, elle a pu être amenée à se repentir par un bienfait caché du Dieu miséricordieux. Car en réalité, ces mystères plus secrets de la grâce divine ne relèvent en aucune façon du jugement extérieur de l'autorité ecclésiastique, et c'est pourquoi il a été interdit par la discipline tant ancienne que récente de l'Église d'honorer par les rites catholiques les hommes qui meurent en professant extérieurement et notoirement des hérésies.

Mais il ne vous a pas suffi de prescrire les rites catholiques en cette occasion ; non, vous avez même ordonné que, dans son éloge funèbre pour la défunte, l'orateur sacré la recommande expressément aux pieuses prières des fidèles, et vous lui avez défendu d'ajouter quoi que ce soit pour expliquer la différence entre ces funérailles-ci et celles des catholiques. En effet, au début de votre lettre, vous n'avez pas craint de parler de sa mort pour dire qu'elle avait été appelée par Dieu de ce monde à la vie éternelle. 

Nous ne voyons certainement pas comment ce que vous avez affirmé si hardiment, voire sans ajouter de déclaration, peut être vraiment concilié avec le dogme catholique concernant la nécessité de la véritable foi catholique pour obtenir le salut - avec ce dogme même, disons-nous, qui, parmi d'autres articles principaux, a été reproduit dans les formules de la profession de foi, et que Nous avons également recommandé dans Notre lettre encyclique aux évêques de Bavière d'observer comme l'antidote à la peste de l'indifférentisme qui se répand, un antidote surtout nécessaire en ce moment. »

 Cette lettre contient des déclarations très intéressantes.  Tout d'abord, le pape Grégoire XVI réprimande l'évêque et réaffirme l'enseignement de l'Église selon lequel tous ceux qui meurent en dehors de la communion de l'Église catholique ne peuvent pas être honorés par les rites catholiques. Cette loi remonte à l'Église ancienne.  Elle se résume ainsi : « nous ne devons pas être en communion avec ceux qui sont morts, si nous n’avons pas été en communion avec eux de leur vivant. » 

Pape saint Grégoire Vll, 28 octobre 1076 : « Si donc, dans ce schisme qui a été entrepris contre l’Église sainte et apostolique... celui ou ceux qui auront librement signé leur nom et qui, en connaissance de cause, auront communiqué avec le roi excommunié, sont morts ou seront morts sans pénitence ni satisfaction, nous ne pouvons pas nous écarter de la sentence pertinente des saints pères, à savoir, nous ne devons pas être en communion avec ceux qui sont morts, si nous n’avons pas été en communion avec eux de leur vivant. »

Enseignée par le pape saint Léon le Grand, cette loi était liée à la raison pour laquelle les non-baptisés ne recevaient pas de sépulture chrétienne. Elle a été incorporée dans le droit canonique médiéval et a été répétée par les papes, notamment par le pape saint Grégoire VII. Ne se contentant pas d'interdire les messes et les funérailles publiques pour les défunts non catholiques, elle interdit aussi toutes les prières pour les défunts non catholiques. 

Notez que le pape Grégoire XVI a réprimandé l'évêque spécifiquement pour avoir dit à l'orateur de recommander aux fidèles de même prier pour la protestante décédée :

« vous avez même ordonné que, dans son éloge funèbre pour la défunte, l'orateur sacré la recommande expressément aux pieuses prières des fidèles... » 

D'ailleurs, nous avons cité comme une autre illustration de ce principe dans une précédente vidéo, le fait que le pape saint Grégoire VII a interdit de prier pour toute personne décédée qui était au service d'un prince excommunié. Et ce principe vaut pour tous ceux qui meurent en dehors de la communion de l'Église. 

Pape saint Grégoire Vll, après le 24 juin 1082 :
« Si donc quelqu'un n'obéit pas à vos conseils, à nos ordres ou à l'autorité du bienheureux Pierre et meurt dans la fidélité ou le service du Jourdain, il ne faut certainement pas prier pour lui, et nous ordonnons aussi qu'il ne soit pas enseveli selon la coutume des chrétiens. »

De même, dans sa bulle Inter Cunctas, le pape Martin V a enseigné que prier pour l'un des disciples des hérétiques Wycliffe, Hus ou Jérôme de Prague rendait suspect d'hérésie. La bulle précise que le fait de prier en privé pour eux est contraire à l'enseignement catholique. 

Pape Martin V, Inter cunctas, 22 février 1418 :
« En outre, nous... décrétons que si quelqu'un... est trouvé en mauvaise réputation ou suspect... de la doctrine des hérésiarques pestilentiels susmentionnés Jean Wycliffe, Jean Hus et Jérôme de Prague, soit en soutenant, soit en recevant, soit en défendant les condamnés susmentionnés ou leurs disciples perfides et pseudo-disciples, pendant qu'ils vivaient parmi les hommes, soit en croyant à leurs erreurs, en priant pour eux lorsqu'ils sont morts ou pour l'un de leurs partis après leur mort... »

Pape Martin V, Inter cunctas, 22 février 1418 :
« De même, si après leur mort il a prié pour les mêmes [hérétiques] (ou l'un d'entre eux) et s'il a pratiqué pour eux, publiquement ou secrètement, des œuvres de piété, affirmant qu'ils allaient être bienheureux et sauvés. »

Cela réfute l'argument de nombreuses personnes de notre époque qui affirment : ben, il n’est pas permis d'offrir une messe publique pour un hérétique ou un non-catholique décédé, mais vous pouvez prier en privé pour lui. Non, c'est faux et contraire à l'enseignement catholique.  De plus, il serait absurde que l'Église interdise toutes les prières et rites publics pour les non-catholiques décédés parce que de tels rites contrediraient le dogme Hors de l'Église, il n'y a pas de salut, mais qu'elle permette ensuite aux fidèles de se précipiter chez eux et de prier en privé pour les non-catholiques décédés - contredisant ainsi le dogme dans leur vie privée. C'est un non-sens. 

Grégoire XVI répond également à une objection courante sur ce sujet.  Beaucoup vont soulever cette objection : et si cette reine hérétique (déjà baptisée) s'était repentie juste avant sa mort ?  Nous n'étions pas à ses côtés lors de ses derniers instants. À cela, le pape Grégoire XVI a répondu :

Pape Grégoire XVI, Officium, 16 février 1842 :
« Cela n'a pas non plus d'incidence sur l’affaire, la question de savoir si, dans les derniers moments de sa vie, elle a pu être amenée à se repentir par un bienfait caché du Dieu miséricordieux.  Car en réalité, ces mystères plus secrets de la grâce divine ne relèvent en aucune façon du jugement extérieur de l'autorité ecclésiastique, et c'e st pourquoi il a été interdit par la discipline tant ancienne que récente de l'Église d'honorer par les rites catholiques les hommes qui meurent en professant extérieurement et notoirement des hérésies. »

Le pape Grégoire XVI enseigne qu'à moins qu'ils ne démontrent par leurs actions extérieures et leur profession qu'ils ont embrassé la vraie foi catholique, ils sont considérés comme morts en dehors de l'Église. On ne peut pas prier pour eux. Sa référence à l'ancienne discipline de l'Église sur ce sujet est une référence, entre autres, à la lettre du pape saint Grégoire III sur cette question, que nous avons également citée dans plusieurs vidéos. 

Pape St Grégoire le Grand, Morales sur Job, livre 34 :
« … les saints prient pour leurs ennemis, dans le temps qu’ils voient que les cœurs de ces malheureux peuvent encore se convertir par une pénitence utile… C’est encore pour cette même raison, que les justes ne prient point maintenant pour les infidèles et pour les impies qui meurent, ne voulant pas présenter devant le tribunal du juste juge une prière inutile et infructueuse, pour des misérables qu’ils savent être déjà destinés au supplice de l'éternité. »[1]

Au fait, il est intéressant de noter le nombre de papes Grégoire, qui ont enseigné que les catholiques ne sont pas autorisés à prier pour les défunts non catholiques ou ceux qui meurent clairement en état de péché grave. On a traité de cette question dans l’enseignement du pape saint Grégoire le Grand, du pape saint Grégoire III, du pape saint Grégoire VII et maintenant du pape Grégoire XVI. Et du pape Martin V, lui aussi. Quoi qu'il en soit, le pape Grégoire XVI conclut sa réprimande en soulignant que la déclaration de l'évêque selon laquelle la reine protestante hérétique est allée au ciel est contraire au dogme concernant la nécessité de la foi catholique pour obtenir le salut. 

Maintenant, avec ces faits de l'enseignement catholique à l'esprit, considérez la manière dont de nombreuses personnes ont réagi à la mort de la reine Élisabeth II en septembre 2022. Elle était malheureusement une hérétique notoire et une protestante comme Caroline de Bade. Élisabeth était en réalité pire et plus notoire que Caroline à bien des égards. 

Élisabeth n'était pas seulement membre d'une secte hérétique, mais elle prétendait être à la tête de l'Église d'Angleterre. Néanmoins, voici un post des hérétiques chez la soi-disant « Catholic Answers » affirmant que les gens devraient prier pour le repos de l'âme d’Élisabeth. 

« Catholic Answers » :
La reine Élisabeth II, qui a régné pendant soixante-dix ans comme reine du Royaume-Uni et de quatorze autres royaumes, dont le Canada et l'Australie, est décédée à l'âge de quatre-vingt-seize ans. Nous allons prier pour le repos de son âme.

C'est contraire à l'enseignement catholique et ça trahit leur hérésie.  Ils rejettent totalement le dogme Hors de l'Église, point de salut. Au passage, il y a quelques années, la soi-disant « Catholic Answers » a publié une brochure censée traiter du dogme « Hors de l'Église, point de salut », qui ne citait aucune des définitions dogmatiques sur le sujet. C'est incroyable ! Ils n'ont pas cité les définitions dogmatiques parce que leurs tentatives de faire la justification en vue d’écarter le dogme sont manifestement contraires à ce que déclare le dogme lui-même.

Tous les groupes ou individus que nous allons citer ici, ayant prié pour Élisabeth après sa mort, nient l'enseignement de l'Eglise catholique selon lequel il faut avoir la foi catholique pour être sauvé.

« Cardinal » Nichols
La mort de Sa Majesté la Reine nous a brisé le cœur.  Même dans la douleur, je suis rempli d'un immense sentiment de gratitude pour le don au monde qu'a été la vie de la Reine Elizabeth II.  Nous prions pour le repos de l'âme de Sa Majesté.

« Recusant Catholic »
Que Sa Majesté la Reine Élisabeth II repose en paix
La reine est morte : vive le roi.

Oratoire de Brompton
« Le dimanche 11 septembre à 11 heures, une messe solennelle de requiem sera célébrée à l'intention de l'âme de Sa Majesté la Reine Élisabeth II, avec des remerciements sincères au Dieu tout-puissant pour sa vie chrétienne et son témoignage. Que Dieu bénisse son fils, SM le Roi Charles III. »

Voici le faux traditionaliste Taylor Marshall, qui n'est pas un vrai catholique, contredisant l'enseignement catholique en priant pour Élisabeth après sa mort.

[Taylor Marshall :] « Oui, c’est très triste. Avant de passer en direct, j'ai appris que la reine Élisabeth II était décédée et qu'elle avait rejoint sa récompense. Qu’elle repose en paix, et que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. »

Voici le prêtre faux traditionaliste William Jenkins, un moqueur de Jean 3:5, qui dit à ses auditeurs à plusieurs reprises de prier pour Élisabeth après sa mort. Il contredit ainsi l'enseignement catholique et encourage les autres à pécher. 

[William Jenkins :] « Nous prions donc pour l’âme d'Élisabeth. Notre rôle, c’est de prier. Et je suis sûr que nous avons tous prié pour son salut. Et nous ne pouvons que prier que son âme ait la miséricorde - et c’est ça ce que nous faisons ! La seule chose qui puisse être utile, c'est que ceux qui se soucient suffisamment de son âme prient pour elle. Et je dirais que nous devrions le faire. En tant que catholiques, nous devrions certainement nous souvenir d'elle dans nos prières. »

C'est un exemple qui montre que lorsque les gens suivent des hérétiques qui nient l'enseignement de l'Église sur le salut, ils vont s’égarer.

L’hérétique et le faux traditionaliste Mario Derksen, un moqueur de Jean 3:5 qui soutient les hérétiques publics qui enseignent que les âmes peuvent être sauvées dans les fausses religions (y compris dans les religions païennes) a également soutenu que les catholiques peuvent prier pour les non-catholiques décédés et même offrir la messe en privé pour les non-catholiques décédés. C'est évidemment faux et contraire à l'enseignement catholique, comme nous l'avons montré dans cette vidéo. 

Cependant, cette grave erreur a fait son chemin dans l'enseignement des théologiens libéraux et hérétiques avant Vatican II.  Elle a même été soutenue dans un article de Catholic Encyclopedia, ce qui prouve une fois de plus que l'effondrement de la foi a commencé avant Vatican II.  Ceux qui ne reconnaissent pas que la grande apostasie a été déclenchée avant Vatican II n'auront pas une bonne compréhension de la situation actuelle. 

Certains semblent penser qu'il suffit de trouver n'importe quel livre publié avant 1955 avec un imprimatur pour qu'il soit sûr et orthodoxe. Non, ce n'est pas le cas. Ce n'est pas comme si tous ceux qui ont embrassé les hérésies de Vatican II y étaient présents et devenus apostats au moment du Concile.  Dans la plupart des cas, les hommes qui ont adhéré aux hérésies de Vatican II avaient déjà perdu la foi dans les années ou les décennies qui ont précédé Vatican II, dont le principal facteur était la négation de l'enseignement de l'Église sur le salut. 

Pape Grégoire XVI, Summo iugiter studio, 27 mai 1832 :
« Enfin, certains de ces égarés tentent de se persuader à eux-mêmes ainsi qu’à d’autres, que les hommes ne sont pas sauvés uniquement dans la religion catholique, mais que même les hérétiques peuvent atteindre la vie éternelle. »

La Fraternité Saint-Pierre d'Auckland, en Nouvelle-Zélande, a même promu et offert publiquement une messe de requiem pour la reine Élisabeth. 

FSSP Auckland
La messe de ce soir à l'église Mt St Mary à Titirangi à 19 heures sera une messe de requiem pour la Reine Élisabeth II.

FSSP Auckland
La messe de ce soir est une messe basse

Gaye Ballington
La Reine était une bonne chrétienne, même si l’Église de l’Angleterre s'effondrait autour d'elle et n'avait plus rien à voir avec ce qu'elle incarnait à l'époque de son couronnement. Cette messe sera l'acte le plus charitable que l'on puisse accomplir pour elle. RIP la fidèle servante de Dieu.

C'est totalement scandaleux, un péché mortel, et cela sera encore contredit par la prochaine citation du pape Grégoire XVI que nous aborderons.

«Père » Armand de Malleray, FSSP
« En conclusion, chers amis, au cours de cette Sainte Messe, prions pour le repos de l'âme de Sa Majesté la Reine Elizabeth. »

De même, les hérétiques chez Sensus Fidelium, qui acceptent la fausse religion Vatican II, ont promu les déclarations peccamineuses et hérétiques du soi-disant prêtre de la Fraternité Saint-Pierre.

[ « Prêtre » de la FSSP : ]
...afin que celui qui est notre Pasteur éternel l'accueille dans sa maison, où elle pourra demeurer pour les siècles des siècles. 

[ « Prêtre »  : ]
Bienvenue à la messe d’aujourd’hui, au cours de laquelle nous célébrons un requiem pour le repos de l'âme de Sa Majesté la reine Élisabeth. Notre reine bien-aimée, Élisabeth, a vécu une longue et belle vie. Que notre Sauveur bienheureux accueille la reine Élisabeth dans la maison du Père.

« L’archevêque » Prowse de la secte Vatican II de Canberra, Australie :
Avec tant d'autres dans le monde, nous nous joignons à la prière à l'occasion du décès de la reine Élisabeth II. Alors, à sa mort, prions pour elle. Pensons à elle et prions pour elle dans nos messes.

L’évêque de la secte Vatican II Thomas Paprocki de Springfield, Illinois :
« Que l'âme de la Reine Elizabeth II repose en paix. » 

Pas étonnant que François, l’antipape apostat, ait annoncé qu'il prierait pour l'âme de la reine protestante décédée, et que cela ait été promu par EWTN ; preuve supplémentaire qu'ils n'ont malheureusement pas la foi catholique.

[Journaliste chez EWTN :] Le pape François a envoyé hier un télégramme au roi Charles III et au peuple du Royaume-Uni, exprimant ses sincères condoléances, faisant éloge d’une vie consacrée au service, et a dit qu'il prierait pour le repos éternel de la reine. 

Michael Voris
Nous devrions certainement prier pour RBG [Ruth Bader Ginsburg]. Mais assez d'éloges. Cette femme s'est présentée à Dieu le sang de dizaines de millions de personnes sur les mains et ces enfants ont tous assisté à son jugement, témoignant contre elle. C'est terrifiant.

L'hérétique Michael Voris et son groupe hérétique ont même prié pour Ruth Bader Ginsburg, juge américaine, après sa mort : il s’agit d’une femme qui était non seulement notoirement inique et non-catholique, mais qui ne prétendait même pas croire en Jésus.

Voris n'a donc pas seulement contredit l'enseignement et la pratique catholiques en s'engageant dans ce comportement pécheur, mais dans son aveuglement, il a décrit à tort cette activité comme étant ce que font les bons catholiques et ce que Dieu demande aux gens de faire. C'est scandaleux.

[Voris :] En fait, certains membres de l'équipe et moi-même mangions dehors lorsque la nouvelle est apparue sur nos téléphones. Et après les premières secondes de choc, nous avons fait exactement ce que font les bons catholiques et ce que demande notre Seigneur : nous avons prié pour elle.

Il convient également de noter que la déclaration du pape Grégoire XVI démolit encore davantage l'hérésie de la secte Vatican II, selon laquelle il existe des saints et des martyrs non catholiques. La position selon laquelle il y a des saints et des martyrs non catholiques, un déni flagrant du dogme défini, est officiellement enseignée par Vatican II, Paul VI, Jean-Paul II, Benoît XVI et François. Elle contredit directement de nombreuses déclarations du magistère, y compris l'enseignement dogmatique de l'Église selon lequel :

" … personne ne peut être sauvé, si grandes que soient ses aumônes, même s'il verse son sang pour le nom du Christ, s'il n'est pas demeuré dans le sein et dans l'unité de l'Église catholique.”

Comme le souligne le pape Grégoire XVI, il a toujours été interdit d'honorer avec les rites catholiques ceux qui meurent dans la profession extérieure de l'hérésie : vous ne pouvez ni offrir une messe pour eux, ni prier pour eux, etc. Alors, combien plus est-il interdit d'enseigner publiquement que les personnes qui meurent en professant extérieurement l'hérésie peuvent être des saints ou des martyrs !  L'enseignement de Grégoire XVI, qui n'est ne fait que réitérer ce qu’a toujours enseigné l'Église à ce sujet, démontre une fois de plus que les antipapes Vatican II sont des hérétiques manifestes - et ils ont enseigné leur hérésie selon laquelle il existe des saints et des martyrs non catholiques des douzaines et des douzaines de fois.  Cette hérésie prouve à elle seule qu'ils ne sont pas papes.

On trouve cependant des pions maléfiques de Satan (comme l'hérétique moderniste suivant) tentant de défendre cette hérésie flagrante des antipapes de Vatican II, sans aucun succès.

[Michael Lofton:] Lorsqu’on parle d’un martyr anglican, y a-t-il des membres de la communion anglicane qui pourraient être unis à la seule véritable Église du Christ et qui ont même versé leur sang pour le Christ ? Oui, il est possible que certains d’entre eux n’adhèrent pas formellement à l’anglicanisme et qu’ils soient donc unis ou puissent être unis à la foi catholique et qu'ils soient même morts pour le nom du Christ. C’est ce à quoi se réfère Jean-Paul II, c’est ce à quoi se réfère Vatican II... dont certains papes comme Jean-Paul II parlaient lorsqu’ils traitaient de martyrs anglicans parce qu’ils parlaient d’un anglican qui est en réalité uni à l'Église, qui est en fait un membre intérieur de l'Église catholique. 

Son argument est terrible et il est si manifestement opposé à l'enseignement dogmatique de l’Église catholique qu'il ne nécessite même pas de réponse. Je noterai toutefois que l'hérétique moderniste susmentionné est réfuté par le pape Grégoire XVI, lorsque celui-ci déclare que la question de savoir si l’on peut se repentir dans ses derniers instants n'a aucune incidence sur la position de l'Église, savoir, les personnes qui professent extérieurement l'hérésie ne peuvent pas être honorées par les rites catholiques.

Le pape Grégoire n'a pas dit qu’on pouvait extérieurement nier l'enseignement catholique et être intérieurement catholique. On doit bien sûr rejeter l'hérésie et embrasser la foi catholique pour être catholique. En revanche, ce qu'a dit le pape, c'est que même si l'on ne sait pas si une personne a réellement changé ou s'est repentie avant sa mort, cela ne justifie pas les rites catholiques pour quelqu’un qui, selon toutes les preuves extérieures, a professé l'hérésie. 

Par conséquent, l'argument moderniste absurde que nous venons d'entendre de la part de l'hérétique, selon lequel les personnes qui rejettent extérieurement l'enseignement catholique pourraient intérieurement et secrètement être catholiques - et qu'il est donc acceptable non seulement d'enseigner qu'elles peuvent être sauvées, mais aussi de les considérer comme des saints et des martyrs - est réfuté comme étant un non-sens grotesque.

En effet, même si l'on admettait, pour les besoins de l'argumentation, l'affirmation moderniste absurde selon laquelle on peut extérieurement rejeter la foi catholique et intérieurement/secrètement être catholique - affirmation manifestement fausse - cela ne justifierait toujours pas d'honorer avec des rites catholiques ou d'enseigner qu'une personne est un saint ou un martyr qui, selon toutes les preuves extérieures, a professé des hérésies.  Il n'y a donc absolument aucun moyen de défendre l'hérésie flagrante des antipapes de Vatican II, selon laquelle il existe des saints et des martyrs non catholiques, qui se trouve dans Vatican II lui-même.

Le pape Grégoire XVI a abordé la même question dans un autre document daté du 9 juillet 1842, adressé à un représentant d'un monastère bénédictin de Bavière. Ce qui s'est passé, c'est que dans le cadre de l'arrangement pour la restauration du monastère par le roi, le chef du monastère a imprudemment accepté de célébrer les funérailles de tous les futurs rois et reines à leur mort.  Or, si un roi ou une reine mourait en dehors de l'Église, il y aurait évidemment une contradiction avec l'enseignement catholique. Le pape Grégoire XVI a donc écrit au représentant de ce monastère pour dire à celui-ci que son consentement était nuisible et qu'il lui était interdit de le mettre en œuvre. Le pape a déclaré : 

Pape Grégoire XVI, Litteras Accepimus, 9 juillet 1842 :
« C'est pourquoi, persistant dans les règles les plus sacrées de l'Église, Nous répondons que l'intention d'offrir le Divin Sacrifice ou d'autres prières pour les membres défunts d'une famille royale catholique dans leur intégralité n'est en aucun cas suffisante pour justifier le cas de funérailles publiques expressément demandées pour une personne non catholique devant être célébrées à sa mort ou le jour d'un anniversaire. Ainsi, cher fils bien-aimé, même si Nous vous regardons, vous et vos moines, d’une charité paternelle, Nous ne sommes cependant pas sur le point d'approuver et de confirmer quoi que ce soit concernant votre monastère et ses affaires jusqu'à ce que cette condition imprudemment entreprise par vous soit limitée exclusivement aux funérailles de princes catholiques.

Nous ne pouvons en effet permettre qu'une quelconque fraude soit pratiquée à l'encontre de l'interdiction (fondée sur la doctrine catholique elle-même) de célébrer des funérailles sacrées pour des défunts non catholiques... En attendant, s'il arrivait, avant que l'affaire ne soit réglée avec Sa Majesté, que Son Altesse Sérénissime la Reine ne connaisse son dernier jour en dehors de la vraie foi catholique (à Dieu ne plaise), alors vous et vos moines avez besoin d'une grande force d'esprit et de prudence pour vous assurer d’éviter au moins de violer, même dans la moindre mesure, cette gravissime interdiction de la Sainte Église... »

 Dans ce document, le pape Grégoire XVI aborde la question des funérailles pour les défunts non catholiques (ce qui, bien sûr, inclut les messes) et il les interdit à nouveau, en précisant que cette interdiction a la doctrine catholique pour son fondement. Nous avons également vu dans son autre document et dans d'autres citations que nous avons couvertes, que non seulement les funérailles et les messes, mais aussi toutes les prières pour les défunts non-catholiques sont interdites. 

Ainsi, les faits que nous avons abordés dans cette vidéo prouvent une fois de plus que notre position est correcte : les catholiques ne sont pas autorisés à prier pour les non-catholiques décédés. Le raisonnement à la base de cette position devrait être évident pour ceux qui croient réellement à l'enseignement de l'Église catholique, selon lequel la foi catholique est nécessaire au salut. Toutefois, ces faits seront contestés par ceux qui rejettent l'enseignement de l'Église à ce sujet, et c'est un énorme problème aujourd'hui. À bien des égards, c'est ce qui a conduit à la Grande Apostasie.  Et c'est un reflet de ce que notre Seigneur a dit dans Luc 18:8 :

Les gens doivent embrasser la foi catholique traditionnelle, comme l'expliquent nos travaux.

Notes :

[1] Maux de l’Église dans les derniers temps et leurs remèdes, exposés par S. Grégoire, pape, 1788, pp. 362-363

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