Le 4 juillet 2024, le Dicastère pour la Doctrine de la Foi (DDF) de l’antipape François a déclaré Vigano « excommunié » en raison de son refus de reconnaître François comme le Pape et de son rejet de Vatican II, entre autres choses. Vigano a raison sur ces points.
[EWTN News:] Le Vatican excommunie officiellement l’archevêque Carlo Maria Vigano, nonce apostolique aux États-Unis de 2011 à 2016.
Cette déclaration du DDF de François à l’égard de Vigano est complètement invalide - parce que l’antipape François n'est pas le pape. C'est un hérétique notoire, comme nous l’avons prouvé par une abondance de preuves. Il n’a pas le pouvoir d’excommunier qui que ce soit. Il prêche un faux évangile. Il ne professe pas la vraie foi catholique. Par conséquent, il ne fait pas partie de l’Église catholique.
En ce qui concerne l'invalidité de la déclaration faite à l’encontre de Vigano, l'enseignement papal suivant est pertinent. En 430, quelque temps après que Nestorius, l'évêque de Constantinople, eut commencé à soutenir l’hérésie selon laquelle Marie n'est pas la Mère de Dieu, le pape saint Célestin écrivit ce qui suit à propos de ceux qu'il avait excommuniés.
Pape saint Célestin Ier, au clergé et au peuple de Constantinople, 430 après J.-C. :
EN LATIN : « Ne tamen vel ad tempus, eius videatur valere sententia, qui in se iam divinam sententiam provocarat, aperte Sedis nostrae sanxit auctoritas, nullum sive episcopum sive clericum seu professione aliqua christianum qui a Nestorio vel eius similibus, ex quo talia praedicare coeperunt, vel loco suo vel communione deiecti sunt, vel eiectum vel excommunicatum videri. Sed hi omnes in nostra communione et fuerunt et usque nunc perdurant, quia neminem vel deiicere vel removere proterat qui praedicans talia titubabat. »
EN FRANÇAIS : « Toutefois, de peur que la sentence de celui qui avait déjà prononcé une sentence divine contre lui-même paraisse avoir une quelconque valeur, ne serait-ce que pour un instant, l'autorité de notre Siège apostolique a publiquement ordonné qu'aucun évêque, clerc ou chrétien de quelque profession que ce soit, qui a été déposé de sa charge ou de la communion par Nestorius et ceux de son espèce à partir du moment où [ex quo] ils ont commencé à prêcher l'hérésie, ne doit pas être considéré comme déposé ou excommunié. Au contraire, tous ceux-là ont été et restent jusqu'à présent dans notre communion, parce que celui qui a trébuché en prêchant de telles choses n'a pas pu déposer ou renvoyer qui que ce soit. »
Le pape saint Célestin a enseigné avec autorité que les actes d'excommunication pris par Nestorius, à partir du moment où il a commencé à prêcher l'hérésie, étaient invalides. En effet, les hérétiques sont automatiquement expulsés de l’Église et ils n’ont pas le pouvoir d'expulser qui que ce soit. Ce principe, selon lequel ceux qui prêchent l'hérésie sont automatiquement en dehors de l’Église et ne peuvent destituer personne, s'applique à l'antipape François et aux autres faux prélats de la secte Vatican II. Ils n'ont aucune autorité pour destituer qui que ce soit, puisqu'ils sont eux-mêmes en dehors de l'Église.
Ce passage du pape saint Célestin et un passage similaire adressé à Jean d’Antioche ont été cités par saint Robert Bellarmin, docteur de l'Église, comme des exemples de l’enseignement de l'Église catholique selon lequel les hérétiques manifestes perdent immédiatement leur juridiction dans l'Église.
St Robert Bellarmin, De Ecclesia Militante, chap. 10 : « Pour cette raison [les papes] Célestin et Nicolas, dans les passages cités, disent qu'un évêque hérétique, à partir du moment où il a commencé à prêcher des hérésies, n'a pu délier ou lier personne... »
Voici l'autre passage pertinent.
Pape saint Célestin Ier, à Jean d'Antioche, 430 après J.-C. :
EN LATIN : « Si quis vero ab episcipo Nestorio aut ab iis qui eum sequuntur, ex quo talia praedicare coeperunt, vel excommunicatus vel exutus est seu antistitis seu clerici dignitate, hunc in nostra communione et durasse et durare manifestum est, nec iudicamus eum remotum : quia non poterat quenquam eius removere sententia, qui se iam praebuerat ipse removendum. »
EN FRANÇAIS : « Mais si quelqu'un a été excommunié ou déchu de la dignité épiscopale ou cléricale par l'évêque Nestorius ou par ceux qui le suivent, après qu'ils ont commencé à prêcher de telles choses [c'est-à-dire l'hérésie nestorienne], il est manifeste que cette personne est restée et reste fermement dans Notre communion, et Nous jugeons qu'elle n'a pas été destituée, car la sentence de cet homme qui avait déjà montré qu'il devait lui-même être destitué n'a pu destituer personne. »
Il est en fait risible que François prétende excommunier qui que ce soit, puisqu'il enseigne l’indifférentisme religieux absolu. Nous le démontrons dans nos travaux. Il approuve les religions non chrétiennes et leurs faux cultes. Il participe à des cultes non chrétiens. Non seulement il approuve les religions non chrétiennes, mais il a aussi, à de nombreuses reprises, approuvé les soi-disant ministères notoirement hérétiques de ceux qui dirigent des sectes schismatiques et hérétiques. Il enseigne que des personnes peuvent être des saints et des martyrs dans ces sectes. Il enseigne qu'ils font partie du corps du Christ. Il enseigne que ceux qui les suivent sont des « fidèles ». Il enseigne que leurs sectes sont des moyens de salut. Il pratique le culte avec eux. François enseigne même qu'il est illicite, peccamineux et mal d’essayer de convertir les gens de ces sectes.
[L'antipape François :]
Il n'est pas licite de les convaincre de ta foi. Le prosélytisme est le venin le plus puissant contre le chemin œcuménique... (François, Discours fait à un groupe des luthériens, Salle Paul VI, 13 octobre 2016)
Tu vas convaincre un autre de devenir catholique ? Non, non, non ! (François, Message-vidéo pour la fête de saint Gaétan, 7 août 2013)
Il y a un péché très grave contre l’œcuménisme : le prosélytisme. Nous ne devrions jamais faire de prosélytisme auprès des orthodoxes ! (Rencontre de François avec la communauté « catholique du rite latin » dans l'église de l'Assomption en Georgie, 1 octobre 2016, site du Vatican en anglais)
La secte Vatican II a également levé les excommunications contre les orientaux, notoirement schismatiques. Cela s’est produit sous l’antipape Paul VI.
Donc François se fiche éperdument du schisme, de Dieu ou de l’enseignement catholique. La seule raison pour laquelle il a agi contre Vigano est que Vigano l’a condamné et a condamné certains aspects de Vatican II. Et François, représentant la Contre-Église de la fin des temps, agit contre ceux qui se rapprochent de la tradition catholique, tout en permettant à toutes sortes d'hérésies, de scandales, de schismes, etc., de proliférer dans sa Contre-Église Vatican II.
C'est pour cela qu’il n’excommunie pas Joe Biden ou d’autres partisans notoires de l’avortement. C'est pour cela qu’il n'excommunie pas James Martin, mais au contraire, qu’il le soutient explicitement. C'est pourquoi il n'excommunie pas les soi-disant évêques allemands et les innombrables autres hérétiques et schismatiques de la contre-Église Vatican II.
Donc cet événement - cet acte de François prétendant excommunier Vigano - devrait indiquer (si vous avez un minimum de bonne volonté et d’intelligence) qu'il ne représente pas l'Église catholique. Il représente clairement une contre-Église. Une contre-Église qui laisse toutes sortes d'hérésies et de schismes se produire, tandis qu'elle utilise sa soi-disant autorité pour agir contre ceux qui promeuvent certains aspects de la tradition. Donc c’est tout simplement un nouvel exemple qui montre que la secte Vatican II n'est pas l’Église catholique. C'est exactement ce que nous avons dit : c'est la contre-Église prophétisée de la fin des temps.
Et pour être un vrai chrétien - un vrai catholique, et être sauvé - il faut être un catholique traditionnel. Je voudrais terminer cette vidéo en diffusant une courte section d'un débat sur le sédévacantisme auquel j'ai participé, qui aborde certains des points clés concernant Nestorius et la façon dont il a perdu son autorité dès le moment où il a commencé à prêcher l'hérésie - avant même d'avoir été déclaré excommunié !
[Frère Peter :] Contestez-vous que le pape saint Célestin, avant l’excommunication formelle de Nestorius, ait dit que : « presque tous les habitants de cette ville (Constantinople) vous ont abandonné » ? Et il ajoute qu'il aurait souhaité qu'ils le fassent plus tôt.
[Jeff Cassman :] Je ne connais pas suffisamment le contexte pour vous donner une réponse.
[Frère Peter :] D'accord, je vais vous aider. Célestin à Nestorius, Épître 13, été 430. C'est avant le concile d'Éphèse, avant l'excommunication formelle de Nestorius. Il s'adresse directement à Nestorius. Il dit : « Que dit votre conscience alors que presque tous les habitants de la ville vous ont abandonné ? J'aurais souhaité qu'ils fussent sur leurs gardes autant qu'ils le sont maintenant. » Donc il approuve clairement la réaction des fidèles de Constantinople qui ont rejeté Nestorius comme hérétique, ont rompu la communion avec lui, avant tout processus canonique, avant le Concile d'Éphèse, etc. Mais je passe à autre chose.
Contestez-vous que le pape saint Célestin, dans la même série de lettres, été 430, ait enseigné que Nestorius et ses collègues hérétiques avaient perdu leur autorité ex quo talia praedicare coeperunt, ce qui signifie : « à partir du moment où ils ont commencé à prêcher leurs fausses doctrines », sur la base d'une sentence divine automatique ?
[Jeff Cassman :] Bon, je sais que l'opinion commune est que vous perdriez votre poste, mais je ne connais pas suffisamment le contexte pour vous répondre.
[Frère Peter :] Il dit que : « de peur que la sentence de celui (se référant à Nestorius) qui avait déjà prononcé une sentence divine contre lui-même paraisse avoir une quelconque valeur, ne serait-ce que pour un instant, l'autorité de notre Siège apostolique a ouvertement ordonné qu'aucun évêque, clerc ou chrétien de quelque profession que ce soit, qui a été déposé de sa charge ou de la communion par Nestorius et ceux de son espèce à partir du moment où [ex quo] ils ont commencé à prêcher l'hérésie, ne doit pas être considéré comme déposé ou excommunié. Celui qui a trébuché en prêchant de telles choses n'a pas pu déposer ou renvoyer qui que ce soit. » Il n'avait donc aucune autorité.
Bellarmin cite ce passage pour démontrer que les hérétiques perdent leur autorité dès qu'ils prêchent l’hérésie. Et la prédication de l'hérésie se fait toujours bien avant tout processus canonique, toute sentence déclaratoire. Je poursuis.
Contestez-vous qu'avant l'excommunication formelle de Nestorius, le pape saint Célestin ait déclaré au clergé de Constantinople que, comme le montre son discours, nous devrions le considérer comme déjà déchu ?
[Jeff Cassman :] Vous savez, je pense que je suis d'accord avec le cardinal Billot sur ce point : non, un pape peut conserver sa charge même s'il était hérétique. Ce que cela signifierait pour Nestorius, je ne suis pas en mesure de le juger.
[Frère Peter :] Il dit qu'il est déjà tombé dans l'hérésie et qu'il a perdu son autorité. Contestez-vous que Célestin (avant l'excommunication formelle de Nestorius) ait indiqué que Nestorius n'était pas un évêque de l'Église parce qu'il avait perverti le sens de l'Écriture. Et je vous donne la citation: « De quelle religion ou en vertu de quelles lois se prétend-il évêque, puisqu'il a travesti le Nouveau et l'Ancien Testament ? » Il enseigne clairement donc que quelqu'un qui travestit le Nouveau et l'Ancien Testament par de fausses prédications ne peut être considéré comme un évêque catholique. Contestez-vous qu'il ait dit cela ?
[Jeff Cassman :] Je vous fais confiance en toute bonne foi pour dire que c'est ce qu'il a dit.
[Frère Peter :] D'accord. Contestez-vous qu'en 428 ou 429 - bien avant l'excommunication formelle de Nestorius - une contestatio ait été affichée à Constantinople dénonçant Nestorius comme hérétique, et que cette affiche ait été saluée par les papes et les conciles ? Et ce qui est intéressant, c’est qu’un théologien allemand, mort en 1878, Alzog, a cité cette affiche en disant : « Nous avons un empereur, mais pas d'évêque. »